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L'étude met également en lumière quelques disfonctionnements dans la lutte contre la fraude. Actuellement, près de 3 assureurs sur 10 (29 %) affirment ne disposer d'aucun salarié en équivalent temps plein (ETP) uniquement chargé de la détection des fraudes ; 18 % affirment n'en avoir qu'un ou deux ; et seuls 11 % en auraient plus de dix. Cela pose question sur l'étendue des ressources disponibles, riches de l'expertise nécessaire à la prévention des fraudes, et sur la capacité de certains assureurs à définir des objectifs clairs en matière de gestion de ce phénomène. Autre constat inquiétant, 28 % des répondants indiquent ne pas avoir de métriques précises en matière de fraude au sein de leur organisation. Pire, seuls 21 % des assureurs superviseraient actuellement les niveaux de fraude en temps réel, tandis que 64 % d'entre eux les mesureraient une fois par mois ou tous les trois mois.
En France, les chiffres publiés par l'Agence pour la lutte contre la fraude à l'assurance (ALFA) font état d'une perte annuelle de 2,5 milliards d'euros. Des statistiques publiées en 2013 aux Pays-Bas par le syndicat des assureurs Verbond Van Verzekeraars, montrent que la fraude à l'assurance a progressé de 25 % au cours des cinq dernières années. En outre, l'étude de SAS révèle que moins d'un assureur sur dix (8 % des répondants) aurait amélioré son taux de détection des fraudes de plus de 10 %.