Colts 40 Giants 24
Le début du match met en vedette les unités défensives. Les G-Men contiennent Luck tant bien que mal tandis que le groupe des fers à cheval a un sursaut d’orgueil après avoir été malmené la semaine passée. La première période se termine 3-0 grâce au travail de l’immortel Adam Vinatieri. Les Colts inscrivent un touché aussi controversé que brillant en début de 2equart lorsqu’Andrew Luck tire un lapin de son chapeau. Alors qu’un catch douteux concédé aux visiteurs fait l’objet d’un débat sur le banc des G-Men, Luck accélère la remise et confond la défensive, même pas proche d’être prête pour rejoindre son TE Fleener, qui inscrit le premier TD du match. L’hésitation de coach Coughlin lui aura coûté en tout 53 verges et 7 points. Tranquillement, le match se transforme en le genre d’affrontements que les Colts affectionnent. Eux passent beaucoup de temps avec la balle tandis que leur adversaire se contente de courtes séquences qui ne vont nulle part. D’autres placements seront inscrits avant la fin de la demie qui voit Indy retraiter au vestiaire en avance 16-3.
Si les défensives ont donné le ton en première demie, c’est tout le contraire au 3e quart. Luck tire le premier et TY Hilton complète une poussée de 8 jeux, 84 verges dans la zone des buts. Eli réplique, par l’entremise de son RB Williams avant que ce bon vieux Reggie Wayne ne redonne une avance de 20 points aux visiteurs. 30-10 Colts. La défensive du Midwest plante ensuite le dernier coup dans le cercueil des bleus en faisant perdre la roche à Eli Manning. Devant négocier un terrain de 4 verges, Andrew Luck ne perd pas de temps et rejoint son TE Allen. Mine de rien, après un lent départ, Luck affiche désormais 4 passes de touché au compteur. 37-10. Rendu là, le match est à toutes fins utiles terminé. Eli Manning gonflera ses stats avec 2 passes de touché au 4e quart, tout en développant la chimie avec son premier choix Odell Beckham pour le futur, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, le kid a un certain talent!!! La partie se termine 40-24 en faveur des Colts.
Belle victoire d’Indianapolis. Andrew Luck confirme son statut de quart d’élite tandis que l’unité défensive a prouvé que la semaine dernière était une mauvaise parenthèse et non la règle. Du côté des bleus, cette 3edéfaite consécutive les élimine logiquement de la course aux séries. Vous souvenez-vous du temps où Jason Pierre-Paul devait être la prochaine grande vedette du football? Cette époque est officiellement révolue. JPP est invisible ce soir.
Les dernières réflexions :
Nous y allons avec une série d’observations en rafales pour cette semaine.
- Sans trop faire de bruit, les Dolphins de Miami reviennent dans le portrait. Au cours du dernier mois, ils ont flanqué la frousse aux Packers, torché les Bears et maintenant, annihilé les Chargers. Les Fins ne dominent nulle part, mais font tout correctement et on revoit l’équipe qui nous avait impressionnés contre les Pats en lever de rideau. Avant de s’emballer (ils nous avaient fait le coup l’an passé aussi), attendons toutefois le résultat de leur voyage à Détroit dimanche prochain….
- Yep, Dolphins – Lions. Lorsque la cédule est sortie au printemps passé, combien d’entre vous auriez parié que le duel Miami – Détroit impliquerait de meilleures équipes que celui Nouvelle-Orléans - San Francisco?
- Message à tous les fans des Patriots en extase et à tous les fans des Broncos en panique : JUST R-E-L-A-X! Avec une semaine entre chaque match, nous avons tous tendance à sur-analyser les matchs et à en tirer beaucoup trop de conclusions définitives. Rappelez-vous l’an dernier, bien peu de gens pensaient que les Broncos se remettraient de la remontée historique des Pats à leur encontre, et pourtant, en séries, on se souvient tous de ce qui s’est passé. Tout est toujours à recommencer dans cette ligue et les matchs précédents ne servent souvent qu’aux entraîneurs pour apporter des ajustements. Belichick et Brady ne le savent que trop bien.
- Ceci dit, s’il y a un aspect sur lequel Denver peut légitiment s’inquiéter, c’est sur l’incapacité de Manning à bien performer dans le froid de Foxboro. Il s’agit ici d’un scénario qui s’est répété assez souvent pour qu’on considère qu’il s’agit d’une tendance lourde et ça n’augure rien de bon si les Pats réussissent à maintenir l’avantage du terrain dans la conférence d’ici la fin du calendrier régulier.
- Dans la catégorie « choses que je ne pensais pas écrire en 2014 » re- bienvenue dans la NFL Mark Sanchez! Le spécialiste du butt fumble a été appelé en relève à Nick Foles blessé et force est d’admettre qu’il ne s’en est pas mal tiré. Dès son premier relais, il a décoché une bombe de toute beauté vers Jeremy Maclin. Sanchez n’a pu s’empêcher de commettre 2 interceptions, mais il a globalement bien fait bouger le ballon pour l’attaque des Eagles. Arrivé dans le match au 2e quart, il a piloté l’offensive adéquatement lui permettant d’inscrire 24 points. Chassé d’une situation intenable à New York qui l’a transformé en risée nationale, Sanchez aura l’occasion de se refaire une réputation dans le système favorable de Chip Kelly puisque Foles manquera un ou 2 mois d’activités.
- Si Sanchez a su profiter de sa 2e chance, Brandon Weedon nous a de nouveau prouvé qu’il est à son mieux lorsqu’il tient un clipboard. Autre chose que je ne pensais pas écrire cette année : « vivement le retour de Tony Romo! »
- Attendez là! Les 49ers ont vraiment perdu face aux Rams? A domicile en plus? En inscrivant seulement 10 points? Wow, ils sont officiellement dans la grosse marde…
- A son retour au jeu, RGIII ne s’en est pas trop mal tiré au Minnesota, malgré la défaite. Il reste évidemment beaucoup de travail à faire, mais il semble évident que le 3e du nom est celui qui offre le plus de chances aux Redskins de gagner. A 3-6, les peaux rouges savent déjà qu’ils ne feront pas les séries. Ça donne donc 7 matchs à coach Gruden et à son quart-arrière pour s’entendre sur l’attaque à déployer et tenter des expériences afin de bâtir quelque chose de solide pour l’an prochain.
- Un mot en terminant à propos du Québécois David Foucault, partant, comme bloqueur à gauche qui plus est, face aux Saints il y a 5 jours. L’ancien de la LFUQ a été globalement efficace sur la course, mais en a arraché en protection de passe. Rien de plus normal, la liste d’excuses que Foucault pourrait évoquer est longue comme le bras. Disons simplement qu’à ce stade-ci de sa carrière, il ne devrait pas être partant, encore moins au poste le plus névralgique de la ligne offensive. Heureusement, ses coachs en sont conscients et l’on évalué en conséquence. Néanmoins, Foucault a prouvé qu’il peut tenir son bout dans la grosse ligue et l’expérience acquise vaut de l’or. Félicitations!