- On exige la libération immédiate des trois bons écrivains encore retenus en otage chez Grasset: Sorj Chalandon, Amin Maalouf, sans oublier Sorj Chalandon.
- On exige plus d'images dans les livres. Au moins dans les mauvais.
- On exige que les livres craquent les coutures de leur format (sons / vidéos / interaction). Le cinéma n’a pas cessé d’être cinéma en passant à la couleur.
- On demande à Eric Zemmour d'arrêter d'écrire des phrases comme celle-ci pour obtenir le Prix Trop Virilo: L’objectif n’est plus : 'Tu seras un homme mon fils !', mais plutôt : 'Tu seras une femme, mon fils !'. Eric, ON NE TE DONNERA PAS CE PRIX. Alors arrête, tu vois bien que derrière tu crées des polémiques qui te dépassent.
- A l’instar des rouleaux de carton, on souhaite des livres dissolubles dans les toilettes pour leur donner, sinon une deuxième vie, une fin utile.
- On demande gentiment à Chevillard de publier au moins un roman par an.
- On exige que les couvertures des livres des grandes maisons d'édition soient variées, et qu'ils cessent de cacher leur pingrerie et leur immobilisme derrière une quelconque tradition.
- On souhaite le bannissement des photos d’écrivains avec la mine rêveuse, la main au menton.
- On exige, non, on demande... OK, on supplie d'arrêter avec l'autofiction.
- Du Kindle au Kinder: On aimerait bien un petit jouet en plastique à monter, en lien avec le thème du bouquin. Les livres de plus de 500 pages pourraient être assortis d’une petite flasque d’alcool à déguster. Il faut bien du courage, parfois.
Moralité: même quand ils ne décernent pas de prix, il faut que les jurés moustachus du Virilo s'amusent aux dépens de ceux qui font tant d'efforts pour avoir des prix (les autres, car Zemmour ne doit pas connaître celui-ci).