Un petit mot pour vous dire que la bibliothèque à mis devant mes yeux la saison 1 de Game of Thrones. J'ai réservée les deux suivantes. Maintenant que je suis prise au piège, je ne pourrai m'en sortir quand quand j'aurai tout vu. C'est un peu comme si La Caverne de la Rose d'Or m'avait donné rendez-vous 20 ans plus tard, qu'elle avait grandit avec moi.
Et puis j'entre dans une nouvelle phase de travail. Plus en profondeur. Ma petite tête est moins disposée à écrire.
En ce moment je lis Adolphe de Benjamin Constant par petites gorgées. Une langue particulière à la fois connue et nouvelle. Une ponctuation, une structure très romantique et des évocations toujours d'actualité.
"On est si juste lorsque l'on est désintéressé!
Qui que vous soyez, ne remettez jamais à un autre les intérêts de votre cœur:
le cœur seul peut plaider sa cause:
il sonde seul ses blessures;
tout intermédiaire devient un juge;
il analyse, il transige; il conçoit l'indifférence;
il l'admet comme possible, il la reconnaît pour inévitable;
par là même il l'excuse, et l'indifférence se trouve ainsi,
à sa grande surprise,
légitime à ses propres yeux."
Adolphe, Benjamin Constant
Une vieille photo de 2009 pour illustrer cette petite note.