Kemi Seba est sorti de prison.
Interpellé en septembre 2014, Kémi Séba était en France (il réside depuis 3 ans au Sénégal) pour présenter son dernier livre : Black nihilism.
En octobre 2009, cet auteur avait été condamné à deux mois de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve, par la cour d’Appel de Paris, pour violences en réunion. Le sursis avait été révoqué en octobre 2011, car Kémi Séba n’avait pas respecté les obligations de sa mise à l’épreuve. Il doit maintenant exécuter cette peine.
Libéré, le Cercle des Volontaires lui tend un micro pour qu'il puisse s'exprimer en toute liberté.
Que les services français surveillent Kemi Seba sous prétexte qu'il représenterait une menace potentielle pour la sécurité publique, alors qu'un Mohammed Merah connu de tous les services et vivant en France, a pu assassiner sept personnes dont trois enfants, plusieurs jours durant (1), avant d'être neutralisé... il n'y a pas de mot pour qualifier "la raison de cet Etat-là" !
1 - Ce commentaire peut signifier deux choses :
a) Nos impôts sont bien mal utilisés puisque la DCRI surveille celui qu'il faut ignorer et ignore celui qu'il faut surveiller.
b) L'Etat craint plus un Kemi Séba qu'un Mérah ; en effet, Mérah ne fait que tuer (avant d'être tué à son tour)..... Kemi Seba, lui, explique les choses et sait se faire comprendre. Et c'est la raison pour laquelle, Kemi Seba est régulièrement jeté en pâture à la vindicte des journalistes et à une opinion publique médiatique unanime contre lui.
Un activiste tel que Kémi Séba est très précieux à plusieurs titres car il permet aussi de révéler au grand jour une fausse gauche (majoritairement PS, mais pas seulement) incapable de penser l’autre, et plus encore lorsqu'à ses yeux, il semble tout autre : d'où parle-t-il, d'où vient-il, qui est-il, et qui sommes-nous face à lui ?
Sans doute, cette fausse gauche conseillera-t-elle à Kémi Séba de prendre sa carte au PS et à SOS racisme et pour les plus imaginatifs de cette fausse gauche, de rejoindre le FDG ?
Et c'est alors qu'on réalise à quel point des hommes comme Kémi Séba ne peuvent compter que sur leur propre force.
________________
Pour prolonger, cliquez : Black nihilism