The Goldbergs // Saison 2. Episodes 4 et 5. Shall we Play a Game ? / Family Takes Care of Beverly.
Cette seconde saison de The Goldbergs continue de m’offrir de très jolis moments d’humour. Car ce qui fait le succès de cette série finalement c’est le fait qu’elle utilise à merveille ses personnages et ses intrigues pour faire tout un tas de belles choses derrière. L’apparition d’un Macintosh II Plus dans « Shall We Play a Game ? » m’a procuré une certaine émotion. Je n’ai jamais touché une telle machine mais je dois avouer que si j’avais eu l’âge d’Adam j’aurais été comme un petit fou. Apple a toujours su être mis en scène dans des comédies ou des films avec ses produits. Le tout procurant d’ailleurs parfois une certaine émotion. J’ai été bouleversé lors de la présentation de l’Apple II dans Halt and Catch Fire et je suis tout aussi touché par ce moment. C’est un fantasme plus qu’autre chose d’ailleurs puisque si j’aime bien ce que tente de faire cette série au travers de ses personnages, j’aime encore plus la nostalgie qu’elle tente de créer. Une fois de plus, ces deux épisodes sont donc de vraies petites réussites. Mais dans cet épisode ce n’est pas forcément le Macintosh II Plus qui est le plus intéressant. C’est juste un élément qui m’a permis de m’attacher à l’épisode.
Mais l’un des intérêts de cet épisode c’est Beverly Goldberg et la façon dont elle interagie avec sa fille Erica. Elle est jalouse de voir sa fille passer du temps avec la mère de Jill Rubin, Louise (incarnée par Gillian Vigman - Suburgatory -). C’est quelque chose que l’on peut attendre de la part de Beverly et je dois avouer que c’était une très bonne idée. Surtout que je pense que c’est quelque chose dont toutes les mères peuvent être jalouses. C’est justement que Beverly a une réaction bien plus prononcée car c’est une mère protectrice de ses enfants et que les voir s’échapper de son sillage est forcément quelque chose qui la touche. Ce qui rend Beverly aussi attachante c’est ce genre de choses. Erica de son côté passe donc du temps avec Louise mais il n’y a rien de mal là dedans et puis l’on peut aussi comprendre qu’elle n’ait pas toujours envie d’être fourrée avec sa propre mère. Elle a besoin d’air. La relation mère/fille de The Goldbergs n’a jamais été énormément développée dans le sens où c’est surtout Beverly et Adam que l’on a la chance de voir ensemble. Mais cet épisode est l’occasion de nous prouver une fois de plus que Beverly et Erica peuvent former un solide et très bon duo. Cet épisode n’est pas celui de Murray dans le sens où ce dernier est clairement au second plan.
Car Bev et Erica sont tout simplement bien plus importante. Je ne vois pas ça comme une mauvaise idée, surtout que c’est l’occasion rêvée de se concentrer sur quelque chose que la série avait peut-être un peu trop mis de côté. Et puis il y a Adam et Barry. Ce duo là, c’est aussi un duo que l’on n’a pas souvent la chance de voir dans la série mais qui est ici très bien trouvé. L’idée de les confronter au monde des jeux vidéos c’est parfait. Cela permet de faire des références bien senties à la pop culture, comme je les aime, tout simplement. S’en suit « Family Takes Care of Beverly », encore un épisode centré plus ou moins sur Beverly. C’est donc un épisode d’Halloween qui cache bien plus qu’un épisode d’Halloween puisque ce n’était pas vraiment un épisode d’Halloween. Vous m’avez compris ? Ce n’est pas un épisode qui veut mettre en avant la fête d’Halloween dans le sens où cela sert juste à insérer l’épisode dans un carré sitcom utilisant la petite fête. Du coup, le fait que Beverly refuse que Adam ait droit aucun de ses bons avant qu’elle n’aille à l’hôpital faire une radio de tout ça était une brillante idée. Il faut dire que le personnage d’Erica est devenu au fil des épisodes quelqu’un que j’aime bien. Puis il y a l’histoire de Barry. Elle est plus ou moins liée à celle d’Erica d’ailleurs et ce n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire.
Pops a côté ne sert pas à grand chose, un peu comme cela pouvait être le cas dans l’épisode précédent d’ailleurs. Surtout que toute cette histoire de retraite ne m’excite guère. Je ne sais pas si le but de la série est de faire quelque chose de ce personnage de toute façon mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus important. Murray est encore une fois un peu en retrait. Je ne vais pas dire que c’est dommage dans le sens où Murray reste un bon personnage malgré tout. Finalement, je pense que ces deux épisodes sont la quintessence une fois de plus de ce qui se fait de mieux dans cette série. En plus du fait que cela fonctionne très bien.
Note : 8/10 et 7/10. En bref, cette comédie reste drôle, touchante et pimpante.