La fête des jardins est un événement sacré, pour moi qui aime les jardins cachés, et les lieux ordinairement fermés. Pour l’occasion, certains petits Eden ouvrent leurs portes. Voici donc mon parcours des jardins cachés dans les 5, 6 et 7èmes arrondissements de Paris (avec un retour par le 12ème).
En descendant au Luxembourg, prenez à l’inverse du jardin, dans la rue Gay Lussac que vous poursuivez jusqu’au 39.
Vous arrivez alors devant le monastère et la chapelle des Soeurs de l’Adoration. Cet endroit habituellement fermé, est un lieu de recueillement paisible.
Le monastère des Soeurs de l’Adoration
Derrière le portail, on trouve un jardin paisible sur le chemin qui mène à la chapelle.
Pour l’occasion, les soeurs partagent leur récolte d’aromates : laurier, romarin, thym…
Les sœurs forment une congrégation basée sur l’adoration de l’Eucharistie. Leur vie monastique est simple et dans le respect de valeurs fondamentale. Durant la visite, les soeurs font preuve d’ouverture, de convivialité, l’échange et le partage sont omniprésents. Les visiteurs ravis, découvrent les plantes, les lieux de calme et de tranquillité des soeurs.
Le jardin est agréable et presque intime, on y trouve son petit coin de recueillement.
Plus loin, on s’y retrouve, on échange autour d’une tasse de thé.
En observant un instant le jardin, certaines scènes semblent tout droit sorties d’un livre d’images.
Petits et grands, s’émerveillent devant cet endroit caché, où y resterait bien tout l’après-midi, en bonne compagnie.
En passant par le jardin du Luxembourg
Nous poursuivons en revenant sur nos pas, et en traversant le jardin du Luxembourg. A cette période de l’année, les couleurs de l’automne, font flamboyer les arbres, et les allées deviennent magiques.
Un peu plus loin, près du préau Saint Michel, qui se situe près de l’entrée côté, boulevard Saint Michel, on découvre l’exposition « La libération du Sénat, 25 août 1944 ». Il est ainsi possible de découvrir des photos du palais du Luxembourg et du jardin, au centre des événements de la seconde guerre mondiale.
L’histoire des combats pour la libération du palais du Luxembourg est ainsi accessible, de la réquisition du Sénat à l’été 1940, par les Allemands, pour en faire le siège de l’état-major général de l’armée de l’air (Luftwaffe), en passant par le réaménagements des espaces intérieurs du palais, et à l’extérieur, des jardins, pour faire du Luxembourg une vraie forteresse, et jusqu’aux événements sanglants qui se déroulent dans le jardin (le 19 août 1944,les Allemands y fusillent trois gardiens de la Paix et quatre FFI).
Il est alors possible de voir les dégâts causés par ces 4 ans d’occupation, grâce à des photos issues des archives du Sénat.
Au moment, où je suis arrivée un groupe de scouts s’était installé sous le préau…
Avec les feuilles mortes qui juchaient le sol les enfants s’amusent tandis que les adultes se reposent…Plus loin près des bassins, les promeneurs vont bon train, tandis que l’atmosphère invite à la détente.
En sortant du jardin, rejoignez la rue de Vaugirard pour arriver au 104.
Le jardin des Carmes, Institut Catholique de Paris
Vous arrivez alors devant l’impressionnante façade de l’Institut catholique de Paris, passez l’entrée
Le jardin des Carmes est un lieu de retraite et de recueillement qui prolonge l’église et le séminaire des Carmes. On y trouve un peu plus loin la fameuse eau de mélisse des Carmes Boyer, qui s’appuie sur un savoir-faire intemporel. Quatorze et neuf épices contribue à ce mélange qui permet de dominer en douceur le stress et la fatigue mais également de faciliter la digestion.
Nous partons ainsi pour une visite guidée, vers l’Eglise qui est surmontée d’un dôme à tambour à Paris, on en prend conscience à l’intérieur en admirant les peintures murales. L’esprit baroque en émane.
L’intérieur est magnifique, et les peintures superbes.
Après la visite,nous nous dirigeons vers la rue de Vaugirard, où nous entrons au 104.
Le jardin des pères maristes
Nous découvrons un jardin verdoyant et ravissant, en dépassant le foyer. Les pères maristes sont installés ici depuis cent cinquante ans, ils créent en 1895, « la Réunion des Etudiants », un foyer pour étudiants « venus à Paris suivre de hautes études. Communauté chrétienne vouée au dialogue avec d’autres communautés, ils forment ensuite le forum 104.
Dans le jardin, nous découvrons un lieu de paix agréable, organisé autour d’un joli bassin. Ici et là, les gens parlent, échangent.
Nous repartons ensuite, après avoir profité de la tranquillité des lieux.
Nous nous dirigeons vers les Invalides, pour nous arrêter au 39 de la rue des Invalides.
Le jardin du presbytère Saint-François
Ici dans la cour, nous devinons un jardin adorable, où les aromates rencontrent les fleurs des champs et plantes du potager.
Ici le calme et la tranquillité règnent au coucher du soleil.
Nous découvrons alors un charmant jardin de curé, qui sert à garantir les besoins du curé et de ses vicaires. On y trouve des légumes, plantes aromatiques,
On découvre les beaux massifs de capucines, et leurs graines que l’on peut récolter, pour les faire sécher avant de pouvoir les replanter au printemps.
Dans le jardin, il est possible d’échanger et de partager ce moment.
Pour finir, nous partons vers l’est de Paris pour nous arrêter dans le 12ème.
Le jardin le Semis Urbain
Ici, au centre d’animation Maurice Ravel, c’est une gentille équipe qui nous accueille pour nous expliquer les cultures réalisées avec les enfants des alentours. Plantes aromatiques, potager, ou hôtels à insectes tous les projets sont
On y trouve plusieurs milieux naturels : mare, prairie, pelouse sèche et on y découvre les fruits des cultures effectuées minutieusement. L’association accueille ainsi les volontaires à les rejoindre pour prendre venir apprendre des techniques et prendre la relève pour les cultures selon les saisons.
Une balade riche en couleurs et en découvertes charmantes !