caranougat, ma drogue

Publié le 24 mai 2008 par Juval @valerieCG


Que celui ou celle qui ne s’est jamais empiffré de bonbon me jette la première pierre.

Haha

Non mais


En fait, le sucre, c’est addictif.

J’ai appris ça. J’ai compris plein de choses.

Moi par exemple, je ne peux pas vivre sans bonbons. Y’en a c’est le chocolat, d’autre le fromage, certains c’est leur téléphone (ha oui, aussi, le téléphone) Moi c’est les bonbons.

Quand j’étais petite, je volais la monnaie du pain pour me choper des bonbons en douce… si si, en douce, ma mère ne fermait pas les yeux sur mes larcins. Elle m’aurait crucifiée plutôt que me laisser acheter des kilos de bonbons chaque jours (non maman, je ne volais pas que 10centimes).

J’aime bien les “vrais” bonbons, les bêtises, les bons faits à l’ancienne bien comme il faut. Mais les mieux c’est les pire. Les chimiques, ceux qui collent et qui piquent, ceux qui sentent le sucres à des kilomètres. Ceux qui font madeleine de Proust. Les fraises tagada, les crocodiles, les coca (harrrgh, les coca) et surtout les caranougats.

Attention hein, pas les carambars. C’est bon, les carambar, c’est génial, c’est sur. Mais rien ne vaut le caranougat. C’est mou donc on n’en a pas plein les dents, c’est doux, c’est sucré, ça sent bon (fatalement, ça sent le nougat)

bref c’est un rêve eveillé que même les bisounours n’auraient pu inventer pour contrer les vils projets de coeur de pierre mais je me laisse emporter (et demain je parle rock’n'roll…)

En plus y’a toujours de très bonnes blagues à mourir de rire pleines de finesse et très drôles.

A côté de mon taf, il y a une boulangerie où, à bientôt 30 22 ans, je passe chaque jour acheter mon paquet de 1€ de bonbons (enfin, 2€ le plus souvent) (faut ce qu’il faut pour supporter l’ordi toute la journée, les collègues, le boulot) Oui ok ça va hein je sais, c’est mauvais, blablabla… Est ce qu’un cocaïnome s’arrête quand on lui dit “nan c’est pas bon pour ta santé choupette” ? Parce que c’est pareil, je vous ai dit, c’est addictf le sucre : plus on en prend, plus notre corps en réclame. Je vous raconte pas comme il doit réclamer le mien.

Rien que d’en parler… bon je reviens, je fonce à la boulange…