
The Mothers #9:
Frank Zappa: chant, guitare
George Duke: chant, claviers
Ruth Underwood: percussions
Tom Fowler: basse
Ralph Humphrey: batterie
Bruce Fowler: trombone
Jeff Simmons: chant, guitare
Don Preston: claviers
Chester Thompson: batterie
Napoleon Murphy Brock: chant, saxos, flûte
Walt Fowler: trompette
Ian Underwood ayant quitté à nouveau les Mothers, il est remplacé par Don Preston de retour et le 3e frère Fowler.
On retrouve également le guitariste Jeff Simmons et pour la première fois au sein des Mothers, Chester Thompson et Napoleon Murphy Brock.
Le groupe enregistre un double live, d'abord au Roxy de Los Angeles en décembre 1973, puis en Mai 1974 à Edinboro, Pennsylvanie.
Le double live, sort en septembre 1974: "Roxy & Elsewhere" (#27 US), produit par Frank Zappa.
Penguin in bondage (Frank Zappa)
Pygmy in twylyte(Frank Zappa)
Dummy up (Zappa-Simmons-Brock)
Village of the sun(Frank Zappa)
Echidna's arf(Frank Zappa)
Don't you ever wash that thing(Frank Zappa)
Cheepnis(Frank Zappa)
Son of Orange County(Frank Zappa)
More trouble every day(Frank Zappa)
Be-bop tango(Frank Zappa)
Musiciens additionnels:
Choeurs sur Cheepnis: Robert Frog Camarena, Ruben Ladron De Guevara, Lynn, Debbie.
Comme la majorité des albums live de Zappa, il est composé en grande partie de titres inédits, à part une variation sur "The Orange County lumber truck" et une version modernisée de "Trouble every day".
Et comme la majorité des albums live de Zappa, il a été largement retouché en studio, surtout en ce qui concerne les voix.
Un double live légendaire, un classique des années 70, avec des nouveaux titres canons tels que "Penguin in bondage", "Pygmy Twylyte", "Village of the sun" ou le génial "Cheepnis" sur les films d'horreurs cheaps.
D'autres titres souffrent de l'absence d'images, le sketch en partie improvisé "Dummy up" entre le conteur Zappa, le dealer Jeff Simmons et le jeune des banlieues joué par Napoleon Murphy Brock.
Rappelons que Zappa a toujours interdit à ses musiciens de toucher à la moindre drogue, y compris l'herbe, et qu'il s'est toujours montré comme un ennemi des drogues sous toutes ses formes... Sauf le tabac qu'il consommait en grande quantité.
Il faut dire que Napoleon est une recrue en or: chanteur, saxophoniste archi-doué, il est aussi un comédien à la bonne humeur communicative.
Aux percussions c'est également la fête, les deux batteurs Ralph Humphrey et Chester Thompson nous offrent une véritable fiesta pour nos oreilles, avec l'aide de l'exceptionnelle Ruth Underwood.
"Be-bop tango" qui clôt l'album est un long titre improvisé de 16 minutes, permettant d'intéragir avec le public.
Encore une fois, sans les images (le film est sorti en DVD je crois), l'intérêt se perd quelque peu.
Une phrase tirée de ce morceau, est devenu l'une des phrases les plus iconiques du Maître: "Le jazz n'est pas mort, il sent juste très mauvais".
L'année 1975 sera encore une fois très chargée avec deux nouveaux albums des Mothers, un studio et un enregistré en concert avec Captain Beefheart.
Ce sera aussi la dernière année des Mothers.
© Pascal Frunobulax Schlaefli
Urba City
2 Novembre 2014
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