Le Québec ne retirera pas le crucifix qui trône derrière le siège du président du parlement de la Belle Province. C’est ce qu’ont décidé, jeudi, les députés par un vote à l’unanimité des présents. Le Premier ministre québécois Jean Charest jusitfie :
«L’Eglise a joué un rôle important dans l’histoire du Québec, et le crucifix est le symbole de cette histoire. Ce n’est pas seulement religieux».
La motion de son gouvernement constitue une première fin de non-recevoir aux recommandations de la commission créée pour repenser les problèmes nés de l'immigration (diversité ethnique, culturelle et religieuse). Pour Jean Charest «immigrer est un privilège» et les nouveaux venus devront à l’avenir signer une déclaration sur les valeurs communes.