Monsieur Toussaint Louverture Editions, 2 mai 2013, 272 pages
Résumé de l'éditeur :
Quelqu'un traite Jeremy Cook de trou du cul devant la toute nouvelle et très charmante assistante du centre d'étude du langage des nourrissons où il mène ses recherches, et tout est bouleversé. S'il n'y avait que ça... mais l'affable Arthur Stiph, mystérieux collègue obsédé par l'étrange notion de contre-amitié, est retrouvé mort, assassiné, justement dans le bureau de Cook.
Et, d'un coup, ce dernier doit élucider un meurtre, rédiger une conférence insipide dont le sujet change tous les jours, devenir éminemment désirable et, plus important que tout, découvrir grâce à la linguistique bien entendu, mais aussi quelques coups tordus qui a bien pu lancer cette foutue rumeur comme quoi il serait un mauvais coup au lit.
Qui a dit que la vie d'un linguiste était un long fleuve tranquille ?
Mon avis :
Je l'avoue, j'ai eu du mal avec cette lecture qui s'annonçait pourtant charmante. Moi qui ai fait des études de linguistique, je m'en léchais les babines d'avance.
Car le style de l'auteur m'a quelque peu rebuté et a considérablement ralenti ma lecture. Dommage.
Et puis les noms des personnages se ressemblent tous (ou alors je n'étais vraiment pas concentrée) et l'intrigue n'avance pas.
J'ai tout de même aimé "Le rata du grognard" du personnage principal, plat qu'il se prépare tous les jours et à tous les repas afin de pouvoir être au maximum de ses possibilités intellectuelles.
La résolution du meurtre me paraît légèrement brumeuse et quelque peu capilo-tractée.
Un récit qui ne me restera pas longtemps en mémoire, j'en ai peur.
L'image que je retiendrai :
Celle de la tour ronde dans laquelle travaille tout ce petit monde, autour des enfants et des bébés.