Le ministère de l’Industrie et des Mines organise une conférence sur le développement économique et social les 4, 5 et 6 novembre 2014, au palais des
Nations, Club des Pins, Alger.
Cette conférence est organisée dans le sillage du processus de mise en œuvre, conjointement, du plan d’action du gouvernement et du pacte national économique et
social de croissance pour atteindre les objectifs d’une croissance forte et durable. Le communiqué estime que le défi de l’économie nationale algérienne dans les prochaines années «réside
fondamentalement dans la réduction, de façon significative, notre forte dépendance envers les hydrocarbures», ajoutant que «la relance de l’outil national de production passe par l’encouragement
de l’investissement productif et l’amélioration de l’environnement de l’entreprise». Ainsi, cette rencontre est censée renforcer les partenariats et les liens économiques entre acteurs
économiques nationaux et avec les partenaires économiques des pays étrangers. Le secteur privé est appelé à jouer un rôle de premier plan à côté du partenariat assis sur l’investissement et les
échanges commerciaux. L’Algérie jouit d’excellentes liaisons maritimes et aériennes avec l’Europe, l’Afrique et le les pays arabes, et est donc, à ce titre, l’endroit idéal pour les affaires. En
plus d’un système de télécommunications efficace, l’Algérie dispose également d’aménagements et d’infrastructures développés pour l’investissement. Le pays offre ainsi les conditions commerciales
idéales pour les investisseurs. Afin de tirer pleinement profit de cette situation, l’ANDI a été créée en tant que premier point de contact pour toutes les affaires en lien avec les
investissements et le commerce. Les objectifs de l’ANDI consistent à faire connaître le pays en tant qu’environnement d’affaires exclusif, à entretenir une communication d’incitation des
investissements et à aider les investisseurs à s’installer et à développer leurs entreprises. En fait, le gouvernement algérien a déployé, ces quinze dernières années, d’importants efforts pour
améliorer le climat des investissements. De nouvelles lois et règlements sont venus en remplacement des lois obsolètes, inutiles ou inappropriées qui constituaient de nombreuses entraves à la
croissance.
Pour attirer les investissements, il faut une bonne gouvernance et de la transparence. Dans ce sens aussi, tout a été fait. À cela s’ajoutent également les efforts
déployés pour surmonter les obstacles à l’entrepreneuriat par des programmes de réformes visant à améliorer le cadre juridique et le cadre réglementaire, et, ainsi, à encourager l’investissement
privé, accélérer le développement des affaires et soutenir la croissance économique. L’exemple le plus marquant de ces réformes sont les mesures destinées à l’amélioration du climat des affaires
en Algérie, ces mesures sont contenues, notamment, dans les lois de finances successives et qui ont pour objectif d’encourager une meilleure gestion des finances publiques et l’amélioration du
climat des affaires en vue de favoriser le développement du secteur privé, appelé à jouer un rôle majeur dans la création d’emplois et la promotion d’une croissance économique inclusive. Une
majorité de dirigeants d’entreprises avait manifesté une opinion favorable, mais déplore les principales entraves aux entreprises. «Le rapport 2015 Doing Business de la Banque mondiale sur
l’Algérie devrait aider l’Algérie à améliorer son climat d’affaires», a affirmé, jeudi, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, soulignant que ce classement est loin de
constituer un élément de l’appréciation de l’image de l’Algérie. «Nous sommes conscients que le classement Doing Business, même s’il n’est pas une fin en soi, nous aidera à améliorer notre
climat des affaires dans les domaines couverts par les indicateurs», a déclaré M. Bouchouareb, lors d’une séance de travail tenue au siège de la Banque mondiale à Washington DC avec le directeur
des opérations MENA au sein de l’institution internationale, Gerard Byam.
Le ministre a également estimé que cette action d’amélioration devra être plus large pour garantir toutes les conditions d’attractivité, comme la facilité
d’accès aux crédits à des conditions avantageuses, l’amélioration de l’offre foncière, la réalisation des infrastructures de communication et la réalisation des zones industrielles.
Ce rapport donne aux gouvernement algérien et aux investisseurs quelques raisons d’espérer, compte tenu des efforts entrepris, ces dernières années, pour
améliorer l’environnement des affaires. Saluant l’excellente santé économique du pays, ce rapport reflète l’économie prospère, la très bonne situation budgétaire et la stabilité de l’Algérie.
Aussi, dans les années à venir, la stabilité politique, la robustesse de l’économie et la flexibilité budgétaire du pays se poursuivront, et grâce aux revenus du pétrole, l’Algérie bénéficiera
d’une bonne santé financière. Tout compte fait, les récents développements positifs et encourageants ont permis à l’Algérie de devenir une destination compétitive. Maintenant que le climat des
affaires est devenu attractif, le pays est appelé à devenir un espace d’opportunités d’affaires pour les investisseurs désireux de s’installer en Algérie.
Farid Bouyahia
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/68651