Avant cette visite, des associations défendant les Droits de l'Homme avaient écrit au président de la République pour lui demander d'inscrire le sujet à l'ordre des discussions.
On imagine assez facilement que les Droits de l'Homme n'ont pas été de la partie, vu la teneur et l'objet de la visite. La dernière sortie de Nicolas Sarkozy sur le sujet en Tunisie, n'encourageait pas non plus à l'optimisme. D'autant plus que les retombées de l'Angolagate ne sont pas terminées: un procès est prévu à l'automne en France.Magazine Société
Nicolas Sarkozy était en Angola hier, pour "solder des contentieux" selon l'Elysée. Le contentieux en question, "l'Angolagate", une affaire de vente d'armes au profit du président angolais Dos Santos dans les années 1990, qui empoisonne les relations bilatérales depuis 2000. La politique n'en fait pas moins les affaires du business. Le président français en a profité pour emmener des industriels dans ses valises. Au premier rang, Christophe de Margerie (mis en examen en 2006 dans le cadre du plan Pétrole contre nourriture), PDG de Total. Les réserves de pétrole de l'Angola en font un pays stratégique, avec qui la Chine traite depuis de nombreuses années.