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Teeth

Par Corentino

Mademoiselle, que vos dents sont grandes !

critique du film teeth
C’est pour mieux croquer ta turge, disait le grand méchant loup déguisé en une innocente teen américaine, tout ce qu’il y a de puritain.
Oui après DoomDay sa diane vengeresse, avec son 95C rempli de testostérone et éclaboussé d’hémoglobine, on reste dans le féminisme sanguinolant, mais cette fois tout en subtilité et en innocence. Oui madame, ici on charcute du mandrin masculin en plein coït amoureux à en avoir des remords.
Car vous l’aurez compris, l’héroïne de Teeth (et non pour une fois je n’affublerai pas le premier rôle d’un surnom ridicule, elle est au-dessus de ça, elle Vagina Dentata) a une dentition parfaite au plus profond de sa chair. Bref, le jardin secret est miné, les gars vérifiez où vous posez vos pieds tout crottés.
Ce film est génial. Disons les choses telles qu’elles sont. Ce film est parfait. Il s’agit d’un espèce d’ovni qui met mal à l’aise le spectateur. La dernière fois que j’étais dans cet état pendant une projection c’était lors de l’avant première de Hard Candy. D’ailleurs plus j’y pense ce qui m’a réellement choqué dans ce film, c’est la propreté de l’image et l’organisation de la maison du héros, photographe dans le film. Mais revenons à notre mutation génétique qui a permis à une petite puritaine de devenir l’être féminin le plus adapté à la vie au 21e siècle sur la planète bleue.
La belle est en pleine crise d’adolescence étouffée par un frère complètement con qui passe ses journées à écouter du deathmetal, à taper sa chienne et à zigounetter sa copine, la maladie de sa mère et un père qui a du perdre ses couilles avant qu’on arrive.
Bref, elle est au plus mal, elle ne parle et ne fais que des sacrifices, mais ses rêves sont chauds et moites et les lendemains matins sont rudes quand elle se rend compte que son corps change et que sa chemise de nuit lui est remontée jusqu’au cou. D’ailleurs si y a un bien un phénomène physique que je ne comprends pas et que ô grand je veux bien faire une thèse dessus, c’est bien ça : Pourquoi (et comment) est-ce que les robes de nuit des filles remontent pendant leur sommeil alors qu’a priori, elles ne partent pas vadrouiller comme ça sous la couette et que logiquement, même si elles bougent un peu les jambes, ça devrait pas dépasser les hanches… Encore un mystère mesdames que je me chargerai de percer,… un peu plus tard.
Elle veut être amoureuse, elle veut y croire à cette relation sexuelle qui scellera un pacte d’amour, mais il y a quelques trucs bizarres, comme le caviardage de tous les livres de biologies qui traitent du sujet épineux (si vous me permettez ce mauvais jeu de mots).

Et comme toutes les adolescentes de son âge, elle va apprendre la vie en mettant ses doigts dans la … prise. Et elle va changer, oh oui elle va changer.
Bref, un film qui attaque le sujet du passage à l’âge adulte avec un tel angle, je crie, je hurle immédiatement au génie. Je m’incline devant l’intelligence suprême. Je dis Merci !

Pour ceux qui comme moi sont tombés fous de la musique du générique de fin : il s’agit du titre You Did (Bomp Shooby Dooby Bomp) et l’artiste s’appelle Chuck Prophet.


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