5 films à regarder entre filles pour Halloween

Publié le 30 octobre 2014 par Urbangirl @urbangirlco

Vous cherchez quel film regarder pour mourir de peur le soir d’Halloween ? Charline Mons, du blog  http://cha-offthewall.blogspot.ca et rédactrice sur http://cinemaclubfr.fr, également experte en horreur et gore attitude, vous a concocté une petite sélection de films effroyables à regarder entre filles !

Vous avez toujours détesté les films d’horreur pour l’unique raison que ça vous fout trop la trouille à chaque fois ? Vous vous êtes toujours demandé l’intérêt de ce genre de film ? Et vous avez longtemps cru que leurs fans étaient des sociopathes intégrés à la société alors que vous, vous n’avez pas hésité à dormir la lumière allumée après avoir vu Annabelle tout juste sorti au cinéma ? Et bien détrompez-vous, s’il y a bien un point important dans le cinéma d’horreur, c’est que vous mesdames, vous en êtes les principales héroïnes.

Pour vous le prouvez, voici 5 films d’horreur spécialement sélectionnés pour vous et à regarder sans hésiter !

5 films d’horreur à regarder pour Halloween

LA SCREAM QUEEN – Sidney Prescott dans SCREAM

La Scream Queen est l’actrice qui incarne le rôle de la principale victime dans un film d’horreur. Il s’agit d’un personnage féminin qui se démarque à travers sa performance, qui symbolise le film et qui évolue au court de la saga (s’il y a lieu). Celle-ci est naïve et mature à la fois et par-dessous tout, plus maligne que ses camarades. Ce sera d’ailleurs à elle de tuer l’antagoniste qui la poursuit.

La toute première Scream Queen de l’histoire du cinéma est Fay Wray dans King Kong (1933), cependant cette image est devenue plus populaire auprès d’une toute nouvelle génération de cinéma d’Horreur, le Slasher*. Une génération marquée par Jamie Lee Curtis dans Halloween : La Nuit des Masques de John Carpenter (1978). Puis, bien évidemment la délicieuse Neve Campbell dans le rôle de Sidney Prescott dans la saga Scream (1996).

Sidney est la protagoniste de cette saga réalisée par Wes Craven et écrite par Kevin Williamson. Principale cible du tueur en série nommée Ghostface. Sidney devient, au court de la saga, une femme sûre d’elle bien qu’elle soit toujours hantée par son passé. Si vous désirez en connaître un peu plus sur ce sujet, n’hésitez pas à visionner la saga Scream au complet. Elle retrace le lourd passé du slasher et est ainsi une très bonne leçon de cinéma.

L’AMOUREUSE – Lola dans THE LOVED ONES

Même l’amour est pertinent dans les films d’horreur et il est souvent la cause de nombreux dégâts. Que ça soit de l’amour maternel, fraternel ou l’amour véritable, il finit toujours par rendre fou ! Sauf qu’à travers ce genre, on parle d’une folie politiquement très incorrecte.

Qu’y a-t-il de plus important pour une jeune femme que de présenter son tendre amour à ses parents ? Surtout lorsque celle-ci est très très TRES amoureuse ! Brent n’oubliera jamais la fois où il rencontrera la famille de Lola, un petit sucre d’orge complètement fêlée ! À travers ce long métrage ambitieux, Sean Byrne réalise un film d’horreur détraqué et bourré d’humour.

LES GARCES DE SERVICE – Nancy, Bonnie, Rochelle et Sarah dans DANGEREUSE ALLIANCE

Comment passer Halloween sans quelques tours de passe-passe ? Après tout, nous sommes bien connues pour tous nos complots et nos petits coups bas, mais la vérité est que les meilleures dans ce domaine restent certainement les sorcières.

Dangereuse Alliance est l’un des films qui représente plutôt bien cette évidence. Nancy, Bonnie et Rochelle sont les bizarroïdes de leur lycée. Toutes trois accusées de magie noire, elles ne vont pas hésiter à faire rentrer dans leur groupe Sarah, ayant récemment emménagé. Sauf que les ruses entre sorcières ne se finissent pas toujours très bien…

L’HÉROÏNE AU DÉBARDEUR BLANC – Angela dans REC

Dans le genre héroïne bad-ass faisant face à toute épreuve, il y a toujours celle qui porte un débardeur blanc moulant (vous n’aviez pas remarqué ?). C’est surement le vêtement féminin le plus important des Slashers de ces dernières années. Un genre de « petite robe noire » de l’horreur. Vous n’aviez jamais pensé que les films d’horreur étaient fashion ? De la grande saga comme Massacre à la Tronçonneuse et Alien jusqu’aux films à petits budgets, ce petit débardeur assure confort et espérance de vie.

L’héroïne qui le porte tout le long du film en bave mais parvient à s’en sortir à la fin (ou pas), tout comme la jeune journaliste Angela dans le film espagnol REC. Long métrage réalisé en caméra subjective*, REC est l’un de ces concepts qui mettent le spectateur au centre de l’histoire en temps réel.

LA HITCHOCKIENNE – Marion Crane dans Psychose

Je sais que le choix n’est pas forcement original et qu’il revient souvent, mais comment ne pas passer Halloween devant LE film culte d’Alfred Hitchcock ? Même si de nombreux personnages représentent ce stéréotype à la perfection, Psychose en reste le meilleur exemple et fait partie des films à voir avant de mourir. Mourir, c’est bien ce dont Marion Crane n’aurait jamais douté. Après avoir fui avec une somme astronomique, elle décide de dormir dans un motel afin de reprendre des forces. Marion va faire la rencontre de l’emblématique Norman Bates, propriétaire du Bates Motel…

À savoir, même si de nombreuses critiques ont accusé Hitchcock d’être malsain envers ses actrices, celui-ci a très bien réussi à transmettre l’image qu’il souhaitait de la femme. Les héroïnes d’Hitchcock ont toujours eu le même profil, par le biais duquel il nous présente sa femme idéale : blonde à la beauté froide. Le stéréotype hitchcockien fait concurrence à celui de l’héroïne made in Hollywood, telle que Marylin Monroe. L’actrice aurait d’ailleurs demandé au réalisateur de travailler avec lui, mais celui-ci aurait refusé, n’appréciant pas l’image que la comédienne projetait.

Petit guide de l’horreur :

*Slasher : Un sous-genre du cinéma d’horreur mettant en scène les meurtres d’un tueur en série psychopathe souvent masqué. L’antagoniste utilise une arme blanche pour tuer ses proies qui sont souvent des groupes de jeunes étudiants, et plus particulièrement une jeune femme avec laquelle il aura un point au commun. Le tout premier film ayant été qualifié de Slasher est Psychose d’Alfred Hitchcock, mais le genre est devenu plus populaire au courant des années 1970 – 1980 avec les sagas comme Halloween, Vendredi 13 ou encore Massacre à la tronçonneuse. Puis s’en est suivi un second souffle à la fin des années 1990 avec la saga Scream ou encore Souviens-toi l’été dernier

*Caméra subjective : Le point de vue de la camera est le même que celui du personnage. Ce procédé permet une immersion complète au sein de l’histoire. La caméra est le sujet de l’action, comme pour le « found footage » qui présente un enregistrement vidéo souvent filmé par l’un des protagonistes de l’histoire.

Exemple de film : Le Projet Blair Witch, Maniac, Paranormal Activity.