Ceci n’est pas un Vélib !

Bon j’avoue, ce n’est pas mon vélo, mais c’est le vélo que j’aime m’imaginer conduire quand je suis sur le mien

Il n’aura pas échapper à ceux qui me suivent sur Twitter que je suis en stage chez Bouygues Télécom. Il se trouve que c’est aussi le cas d’une bonne trentaine d’élèves de l’ECE dont notamment Michaël Sherman.

Comme je ne suis pas véhiculé et que les transports en commun sont particulièrement inefficaces pour me conduire sur mon lieu de travail (j’ai testé, je met le même temps à vélo qu’en RER+bus), je me déplace de chez moi à chez Michaël en vélo et nous partons ensuite au travail en voiture avec quelques autres passagers.

Du coup, une fois chez Michaël qui habite dans un coin plutôt tranquille, je range mon vélo dans le local destiné à cet usage, lequel ferme à double tour et à l’intérieur duquel peu de vélos sont attachés. Cédant à la paresse et à la confiance, j’ai donc pris l’habitude de ne pas non plus attacher le mien.

Sauf qu’hier soir en rentrant, plus de vélo …

Nous sommes donc allé en parler à la gardienne pour savoir s’il y avait des précédents ou si elle avait vu quelque chose, etc. Et elle nous a raconté qu’une fois on a emprunté le vélo de son fils qu’il a retrouvé selle remontée au maximum.

Je me résigne à rentrer chez moi en bus, et quelques heures plus tard Michaël m’annonce sur GTalk que mon vélo est revenu. Je l’ai en effet trouvé ce matin dans le local, selle baissée au maximum (il est plus grand que celui du fils de la gardienne).

Il y a donc quelqu’un de profondément sans-gêne qui prend le local vélo pour une borne Vélib. Je trouve ça dingue de prendre un vélo qui n’est pas le sien sans même laisser un mot, sans prendre le soin de remettre le vélo dans l’état dans lequel il l’a trouvé.