TUNISIE
Le Parti socialiste se réjouit du bon déroulement des élections législatives en Tunisie.
Le dimanche 26 octobre, les Tunisiens se sont rendus aux urnes pour participer aux premières élections législatives libres et pluralistes après la révolution de 2011. Le Parti socialiste se réjouit que le scrutin ait eu lieu dans des conditions jugées satisfaisantes par tous les observateurs. Il réaffirme sa solidarité et son soutien aux forces démocratiques et au progrès social dans ce pays. Le Parti socialiste appelle la France et l’Union européenne à soutenir le peuple tunisien et son prochain gouvernement dans cette phase de construction et de consolidation de la démocratie. Il rend hommage au travail de l’Assemblée Constituante qui a donné à la Tunisie une Constitution démocratique et progressiste. Il se dit que le recul du parti islamiste Ennahda, montre qu’il ne parviendrait pas à dépasser les 70 élus alors que son rival séculier Nidaa Tounès (Appel de la Tunisie) obtiendrait autour de 85 sièges, sur un total de 217. Les islamistes croyaient prendre le pouvoir pour une longue échéance, le premier examen électoral leur aurait donc été fatal.
BRÉSIL
Le Parti socialiste salue la réélection au Brésil, avec 51,64% des voix, de la présidente sortante Dilma Roussef.
Dans une situation économique difficile et malgré des résultats les plus serrés depuis la fin de la dictature, Dilma Roussef va pouvoir continuer à œuvrer pour le progrès social, prolongeant le travail engagé par Lula et le Parti des travailleurs il y a quatorze ans. La gauche brésilienne a montré sa capacité à gagner quatre élections présidentielles d’affilée. De fait, si la lutte contre la pauvreté est un grand succès, tout comme le bas niveau de chômage et la progression continue des salaires, le ralentissement de l’économie, l’accélération de l’inflation, et la résilience de la corruption sont autant de défis que va devoir affronter Dilma Roussef pour ce second mandat.
UKRAINE
Élections législatives en Ukraine : une nette majorité pro-occidentale et réformatrice se dessine
Le scrutin qui s’est tenu dimanche 26 octobre 2014 en Ukraine marque un tournant historique pour le pays encore en proie à la guerre du Donbass avec les éléments séparatistes pro-russes dans l’Est du pays. Bien qu’une partie des sièges du Parlement ukrainien ne puisse être pourvue (le scrutin n’a pu avoir lieu dans les circonscriptions de Crimée annexées par la Russie, et dans les régions séparatistes), une forte majorité pro-occidentale se dessine désormais à la Rada, pour la première fois dans l’histoire de l’Ukraine. Les listes du Président Petro Porochenko, du Premier ministre Arseni Iatseniouk sont en effet en tête des premiers dépouillements; pourraient s’y joindre également la liste réformatrice de Samopomich et la liste du parti de Ioulia Timochenko, Batkivchtchina -bien qu’avec des scores plus faibles-, pour former une coalition réformatrice, issue de la Révolution de Maïdan dont elle devra tenir les promesses. Le Parti socialiste se félicite que les élections aient pu se tenir et de la volonté exprimée par le peuple ukrainien de demeurer uni. L’Ukraine doit en effet affronter des enjeux majeurs : le processus de paix engagé à Minsk doit se poursuivre, l’économie est dans une mauvaise passe et l’approvisionnement en gaz suspendu par la Russie devient crucial, avec l’arrivée de l’hiver ces derniers jours. Les premiers résultats des élections législatives montrent la volonté du peuple ukrainien de donner une majorité solide à l’exécutif pour entamer les réformes nécessaires.