« Poésie je ne sais pas. Le mot pèse trop. Page écrite, certes, où peut passer quelque chose que je nomme poésie, par défaut de nom pour ce qui circule dans le poème, irradie à partir de la page arrêtée morte en mots. Ce n’est pas seulement retrouver l’émotion ou la force motrice de l’écriture ou ce qui a provoqué le désir d’écrire. C’est plus que cela, c’est un frôlement sans saisie »
Antoine Emaz, Lichen, Lichen, éditions Rehauts, p.85