Dans le corps » tout est minuté « . Y compris la fertilité. Les horloges circadiennes existent chez les mammifères dont les humains, dans la plupart des cellules et tissus de l’organisme. Elles permettent d’orchestrer sur un rythme quotidien notre physiologie et, grâce à un ensemble complexe de molécules, la synchronisation de notre métabolisme avec l’environnement.
En matière de fertilité, expliquent les auteurs, les œufs ou ovules dans l’utérus ont besoin de nourriture et de soutien des cellules folliculaires devenues « cellules de la granulosa ».
Le Pr Liu du Département de chimie et de biologie moléculaire de l’Université de Göteborg qui s’est spécialisé dans la régulation génétique et épigénétique du développement des gamètes femelles identifie ici une voie de signalisation dans ces cellules qui joue un rôle clé en permettant aux œufs immatures de survivre.
Une horloge biologique qui détermine l’apparition de la ménopause : Il s’agit de la voie de signalisation de l’enzyme mTOR (target of rapamycin) dans les cellules de la granulosa qui s’avère nécessaire pour l’activation de l’expression d’un facteur de croissance qui va se lier à des récepteurs récepteurs présents sur les œufs et, en quelque sorte, déterminer leur sort.
Ce mécanisme permet aux cellules de la granulosa de décider quand les œufs peuvent commencent à se développer et quand ils doivent mourir. Ce mécanisme agit comme une d’horloge biologique qui détermine l’apparition de la ménopause.
Une découverte qui désigne une cible ou voie pour des interventions permettant de stimuler la croissance des œufs donnés comme incapables de mûrir. L’espoir est donc que la découverte de cette horloge qui régit le développement des œufs humains puisse optimiser les traitements cliniques de l’infertilité féminine.
Source: Current Biology Oct, 2014 DOI: org/10.1016/j.cub.2014.09.023 Somatic Cells Initiate Primordial Follicle Activation and Govern the Development of Dormant Oocytes in Mice (Visuel © viperagp – Fotolia.com)