Coucou tout le monde!
Votre journée se passe bien? Retour aujourd'hui sur le ELLE de la semaine, tout de rose vêtu :) Mais qui m'a laissé un goût d'inachevé, car j'ai le sentiment de n'avoir pas lu beaucoup d'articles intéressants, en tout cas, pas autant que d'habitude :s Mais la quantité ne fait pas la qualité! Et certaines pages valent le détour :)
Commençons avec les faits d'actualité!Tout d'abord, Dorothée Werner consacre son Edito à la nouvelle "trouvaille" d'Apple et de Facebook: financer le gel des ovocytes de leurs salariées, afin qu'elles puissent se consacrer à leur carrière sans se faire du souci quant à leur horloge biologique et au fait qu'avoir des enfants au "mauvais moment" pourrait freiner leur carrière. L'objectif? Donner aux femmes et aux hommes les mêmes chances d'avancement. Mais notre éditorialiste a raison: en agissant ainsi, les deux ténors de la Silicon Valley font en fait une erreur misogyne: en effet, leur raisonnement sous-entend que la maternité est un obstacle à une carrière réussie et entérine donc cette idée reçue. Pourquoi ne pas avoir plutôt mis en place des mode de garde dans leurs locaux? Obligé les papas à prendre leurs congés parentaux? Et puis, qui sont ces chefs d'entreprise qui pensent nous dire QUAND nous devons mettre des enfants au monde? #tsssPortrait ensuite de Vian Dakhil: son nom ne vous dit peut être rien et pourtant, il s'agit de la députée irakienne d'origine yézidi ayant supplié en pleurant ses collègues du Parlement de sauver les gens de son peuple pris dans les montagnes du Sinjar (par plus de 50°) suite aux assauts de l'Etat Islamique. Son appel au secours avait ému et lui a valu d'être récompensée du prix Anna Polikovskaia ("journaliste russe assassinée en 2006"). Il faut savoir que Vian Dakhil a également livré personnellement des vivres aux yézidis par hélicoptère: toutefois, son avion s'est ensuite écrasé et la pauvre s'est retrouvée avec une jambes brisées et deux côtes cassées. Et le pire c'est que dans l'histoire, elle est obligé d'attendre son rétablissement complet pour poursuivre sa mission ; et voir tous ces pauvres exilés mourir de faim l'a tellement choquée qu'elle en a fait une "dépression post-traumatique". Un chagrin également d'autant plus grand et qu'il a touchée de près, puisque que son oncle et son fils (celui de son oncle) ont été également abattus par l'EI tandis que sa femme et leur filles ont été capturées, dénoncés par des voisins arabes qu'ils connaissaient depuis toujours :s
Enfin, on termine avec Soledad, qui nous croque toujours avec humour dans sa planche de fin de magazine. Et oui, moi aussi, quand je n'ai pas envie d'aller faire du sport, je me dis que je je suis trop fatiguée, débordée, que je suis déjà trop grosse pour courir, que je n'ai pas mangé correctement pour assurer mon running, que j'aime pas transpirer, que j'ai mal partout et que je n'ai rien à me mettre ^^ Mais ca passe vite ;)
Les bactéries sont des reines de beauté: et oui! En effet, notre peau est composée essentiellement de bactéries, qui ne nous sont donc pas du tout néfastes: elles permettent de nous protéger des agressions extérieures, des inflammations et des infections et cette barrière assure donc une partie de la jeunesse de la peau. Le souci, c'est que notre mode de vie, le climat mais aussi notre produits peuvent perturber voire dégrader cette flore précieuse, et notamment "les pH basiques et les conservateurs. Heureusement aujourd'hui, des marques comme Estée Lauder, Nuxe, Novexpert, Avène, La Roche Posay travaillent sur la restauration de notre bouclier bactérien et nous permettent de résoudre certains problèmes des peaux dites atopiques, par exemple. L'idée est donc de se débarrasser des conservateurs qui tuent les bactéries, pour permettre aux bonnes bactéries de faire leur boulot correctement! Au quotidien, on évite donc de se laver au savon, d'utiliser des gels bactéricides, d'acheter des grands flacons de produits -grand flacon = plus de produit = plus de conservateurs).
Et les stars?Retour sur le retour en grâce de Reese Witherspoon! Non pas qu'elle ait été en disgrâce absolue mais ces derniers choix cinématographiques en avait laissé plus d'un perplexe. Et la jolie blonde vient enfin de dépasser son image de blonde sympathique mais un peu nunuche avec deux films: Gone Girl, dont elle a racheté les droits avant le succès du livre et dont elle est la productrice (et qui cartonne), mais aussi avec Wild, issu d'un autre livre dont elle a acquis les droits, qu'elle finance et dont elle joue le premier rôle. Celui d'une femme qui traverse le désert, "se confronte à elle-même", bien plus dur et éprouvant que ce qu'elle nous avait montré jusqu'à présent: un rôle qui pourrait même lui permettre de rafler un deuxième Oscar (après Walk The Line en 2006). Une très bonne nouvelle pour Reese, que j'apprécie toujours autant :) Portrait ensuite de l'égérie de ce numéro, Marine Vacht. Et là je dois dire que je n'ai pas tout saisi. J'ai trouvé cet article pompeux et assez dur à lire. Et surtout, on nous décrit une Marine Vacht assez froide, distante, limite antipathique: taiseuse, elle n'aime pas les robes, pas les réseaux sociaux et se ficherait si sa carrière devait s'arrêter demain car "ce n'est pas une fin en soi". OK. On nous rappelle qu'elle a été repérée par une agence de mannequins à 15 ans, qu'elle est devenue le visage du parfum La Parisienne d'YSL, qu'elle a été nommée aux Césars pour son rôle dans Jeune et Jolie de François Ozon. Et nous annonce qu'elle sera à l'affiche du film Belles Familles au printemps 2015. Ainsi, bien qu'on nous dise aussi qu'elle a un chat nommé Alphonse et eu un petit garçon nommé Henri, et qu'elle aodre la campagne, le boeuf bourguignon et le Nutella je n'ai pas envie de voir l'actrice autrement que comme un robot. Et les photos, certes très jolies, mais assez dures en noir et blanc n'arrangent pas vraiment les choses. Dommage!
En revanche, j'ai adoré faire la connaissance de Taiye Selasi: cette écrivaine d'origine nigériane et ghanéenne ayant vécu et fait des études à New York et Londres, vient de connaître une grand succès avec son livre "Le Ravissement des Innocents", racontant "les déchirements" d'une famille africaine venue s'installer aux Etats Unis. Taiye se dit très honorée d'être comparée à Toni Morrisson, se définit comme une afropolite et pensent que tous les migrants comme sa maman par exemple vivent toujours dans une certaine anxiété et inquiétude de ne pas être à la hauteur. Elle rappelle également que le racisme est très présent aux Etats Unis, et pas uniquement dans les affaires de meurtres de jeunes Noirs par la police: au quotidien, affirmer qu'un Noir sait forcément danser, c'est du racisme. Par là même, elle précise que l'Afrique possède de grands talents mais que la corruption et le colonialisme ont tout gâché. Elle se dit également triste que la plupart des gens ne connaissent pas la culture africaine dans son ensemble et avec précision: l'Afrique est "une mosaïque de cultures" et il ne faut pas les confondre! Elle a par exemple été un peu froissée d'être invitée à parler de son livre par un zoo allemand dans une salle dédiée au Kenya et à l'Afrique équatoriale, alors qu'elle n'a rien à voir avec cette partie du continent :s Et à tous ceux qui disent qu'elle ne peut pas comprendre les tracas de l'frique étant issue d'une famille aisée et n'y ayant pas grandi, elle leur rétorque qu'il existe aussi une classe moyenne là-bas et qu'Africain ne veut pas forcément dire pauvre. Une femme assez brillante et pleine de classe, dont j'ai aimé lire l'interview :) Et on terminera avec un portrait de Loulou de la Falaise, "dessiné" par son amie de toujours, Betty Catroux. Avec Yves Saint Laurent, elles ont réellement fait les 400 coups, même si, selon Betty, elle était la voix angélique et raisonnable du trio. Elle aimait la vie, les gens, le travail, faisait tout avec classe et adorait la mode: tout son contraire à elle, qui "trouve tout épouvantable" et préfère s'habiller chez les hommes. Elle l'a également admirée parce qu'elle participait activement au travail du couturier, alors qu'elle, personnellement, n'a jamais rien fait de sa vie. Betty voyait également Loulou comme son Prozac, sa lueur d'espoir grâce à son humeur toujours souriante: elle enchantait YSL la journée, tandis qu'il noyait son chagrin dans la drogue et la boisson avec Betty à la nuit tombée. Dans ce portrait de Loulou de la Falaise, se dessine donc, en creux, celui de Betty, tellement elles étaient opposées: quand l'une adorait organiser des dîners mondains et gargantuesques, l'autre honnit la nourriture et se revendique "anorexique depuis toujours" (et le pire, c'est qu'elle pourrait rendre cette maladie chic). La blonde iconique nous dit aussi qu'elle ne vit pas dans le passé, préfère la compagnie des jeunes et qu'elle pense qu'à l'époque, "ils étaient des snobinards assez puants": elle s'est d'ailleurs reprise en main et a arrêté les bêtises pour son mari et qu'elle estime que "les vieux drogués sont grotesques". Un sacré personnage donc qui rend hommage à une autre icône et un beau moment de lecture, plongé dans l'époque de Swinging London et de l'insouciance des 70's :)
Jolies photos!
Et vous qu'avez-vous pensé de ce numéro de ELLE? :)
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