HYPER.. ce mot qui me caractérise tant !

Wesh, je me suis inspirée de quelques fâcheux événements pour pondre cet article. Eh ouais les potos, après une longue introspection, j’en suis arrivée à la conclusion que j’étais une HYPER sa mère !

J’ai toujours pensé que j’étais la mieux placée pour savoir qui j’étais.. faut croire que non ! Après tout, ça fait 24 ans que je me pratique au quotidien, ça me donne une sacrée longueur d’avance sur les autres, non ? Je suis MOI et MOI SEULE sais tout ce que cela implique de connerie, de complexité, de doutes, de défauts, de qualités, et de névroses en tout genre. Mais avant tout, je suis une HYPER. Une hyper active, une hyper impulsive, une hyper gentille, une hyper sensible, une hyper casse-pieds (l’autre terme est trop trivial pour moi désolée les gros), une hyper difficile, une hyper intolérante, une hyper compréhensive, une hyper chiante, une hyper généreuse, une hyper bornée, une hyper confiante,une hyper hypocondriaque.

Je suis toujours toujours dans la démesure.. c’est éreintant

Quand j’écris, étant de donné que je suis HYPER éprise de la française, j’aime de temps à autre me lancer dans des récits pseudo-savants. J’aime glisser dans mes billets des citations et des proverbes de penseurs et philosophes.Platon j’te kiffe grave cousin ! J’aime travailler mes textes avec une syntaxe correcte et un vocabulaire soigné, siiiisi man ta vu. Oui, de temps en temps je m’accorde un p’tit kiff… comme ça, à l’inopiné, sans aucune prétention. Alors bien entendu, vous vous doutez bien que quand je tombe sur des critiques mal placées, que je vois mes propos déformés ou qu’on me reproche mon « style d’écriture », ça me gonfle HYPER. Pourtant, je ne suis pas une chercheuse de querelles -d’embrouilles pour celles qui préfèrent- , j’évite les -merdes- oups les conflits, je les fuient comme la peste.

Quand je suis malade ou légèrement blessée, je m’enflamme -de ouf-, j’imagine toutes sortes de choses. Des dingueries HYPER graves, tristes, poignantes, à en embuer des yeux. Si jamais ma plaie s’infectait, qu’elle devenait purulente et puante, qu’on devait m’amputer.. Qui à part ma mère resterait à mes côtés ? Qui me trouverait quand même jolie en unijambiste ? Qui voudrait être mon ami quand tout ce que je pourrais faire, c’est tourner des pubs -d’amputés de guerre qui ne sont même pas amputés à cause de la guerre-. Oui, je sais, c’est extrêmement pessimiste et une perte de temps foncièrement cruelle. Mais si on voit le « binz » d’un autre œil, l’exercice mérite d’être pratiqué par chacun de nous mes frères. On se rend vite compte qu’hormis notre mifa (comprendre famille), les gens qui resteraient se comptent sur les doigts d’une main. Mes gars surs quoi ! Ou c’est peut-être moi qui ai un cercle de véritables potos restreint. C’est là que des pensées plus réfléchies me viennent à l’esprit. Par exemple si je projetais d’arrêter d’avoir un caractère de halouf (comprendre cochon), ce serait un sacré bon moment. J’garde le flow in da place !

Excusez-moi pour tout cet hyper délire ; mais ne prenez ni vos jambes, ni vos amis, ni vos lecteurs pour acquis. Parole d’hyper

Et toi, c’est quoi LE mot et le style d’écriture qui te caractérisent ?

PS: J’ai essayé d’adapter mon rédactionnel aux goûts d’une certaine minorité en rogne, histoire que ça sonne plus « vrai ». Mais je ne m’y fais pas, c’est définitivement pas moi ! Pisse les gens ☮