Critiques Séries : The Good Wife. Saison 6. Episode 6.

Publié le 28 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Good Wife // Saison 6. Episode 6. Old Spice.


Cet épisode poursuit ce que l’on avait déjà pu voir dans l’épisode précédent avec Elsbeth Tascioni et Josh Perotti. Leur petite romance est vraiment excellente et je dois avouer que The Good Wife manie très bien ce genre de petites histoires. Je ne sais pas vraiment dans quelle direction cela veut vraiment aller, surtout qu’ils ne vont pas être des personnages aussi réguliers que ceux que l’on suit chaque semaine mais disons que j’ai hâte d’en voir beaucoup plus. Carrie Preston et Kyle MacLachlan ont une vraie alchimie tous les deux qui me plait énormément. Ce sont deux excellents acteurs qui fonctionnent très bien ensemble et l’on ne pouvait donc pas rêver mieux qu’une romance partagée. Ce que l’épisode parvient également à très bien manier au delà de cette alchimie c’est le personnage de Elsbeth au tribunal. J’ai toujours adoré la façon dont elle gère ses cas de la semaine. C’est adorable et terriblement jouissif à la fois. C’est un personnage tellement paumé, lunaire, tout ce que l’on peut avoir envie de voir dans ce registre là elle nous le fait. Et Carrie Preston est méconnaissable ici, alors que dans True Blood elle n’était peut-être pas exploitée à sa juste valeur. Et puis c’est sans compter sur son obsession pour « Call Me Maybe » que The Good Wife vient de me remettre dans la tête. La petite référence au fait que c’est un titre qui est maintenant un peu daté était très cocasse.

Tout cet épisode cherche une fois de plus à ne pas vraiment faire cas de tout l’aspect tribunal de The Good Wife. Les cas de la semaine n’ont pas la même place qu’auparavant dans la série. The Good Wife est maintenant devenue une série judiciaire mais des coulisses de la justice et presque uniquement des coulisses. C’est donc toujours cette historie de bureau que l’on va suivre. Florrick / Agos & Associates vont donc déménager dans les locaux de LG et LG va devoir tout simplement partir… ailleurs. L’une des plus belles scènes de cet épisode, que j’ai regardé plusieurs fois, versant des larmes à chaque visionnage c’est la scène finale où, émue, tout en faisant son deuil, Alicia s’assoie au bureau de Will. C’est un grand moment qui va probablement changer beaucoup de choses dans le prochain épisode de The Good Wife. Notamment car je me demande si finalement cela ne va pas donner envie à Alicia d’arrêter la politique afin de poursuivre ce que pouvait faire Will et donc s’agrandir encore et encore. Je vois bien Alicia devenir une femme d’affaires bien plus féroce qu’elle ne peut l’être actuellement et ce ne serait pas une mauvaise idée. Bien au contraire. Par ailleurs, je dois avouer que j’aime beaucoup Marissa Gold. La fille d’Eli est vraiment brillante.

Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle soit aussi intéressante lors de son entrée dans la série mais je constate qu’ils savent vraiment s’y prendre avec les personnages et Sarah Steele est parfaite dans The Good Wife. Puis il y a ce qui se passe avec Cary. Ce dernier est toujours au centre de tout un tas d’histoires qui ne sont pas vraiment faites pour son bien. Enfin, d’un point de vue du téléspectateur si mais pas d’un point de vue du personnage. L’avantage c’est que cela fonctionne très bien à la fois vis-à-vis de toutes les questions posées (la petite publicité bien placée pour Uber était là aussi une autre bonne idée). Ce que je trouve dommage cependant c’est de ne pas mettre un peu plus en avant Kalinda alors que cette dernière pourrait bien s’en aller très rapidement. Cet épisode s’achève surtout d’une façon très forte émotionnellement, avec un retour aux sources mais dans des circonstances complètement différentes. Cependant, je pense que les anciens locaux vont me manquer. C’était chargé d’une petite histoire et très familial. Bien plus que des grands bureaux avec des grands couloirs. On va perdre le côté open space et familial à moins que The Good Wife ne parvienne à faire quelque chose de différent.

Note : 8/10. En bref, encore de belles choses et une fin émouvante.