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Critiques Séries : Homeland. Saison 4. Episode 5. About a Boy.

Publié le 28 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Homeland // Saison 4. Episode 5. About a Boy.


Dans la course aux informations de Carrie, l’épisode précédent s’était achevé sur une scène assez surprenante permettant de démontrer encore une fois à quel point Carrie est prête à tout pour arriver à ses fins. C’est bien quelqu’un d’aussi dévouée à la cause puisqu’au fond cela prouve qu’elle est capable de tout pour son pays mais la façon dont elle tente de faire les choses est tout de même une approche assez peu conventionnelle. Quoi qu’il en soit, cette relation fait son petit effet et même si les scènes de sexe (dont une assez brillante dans le genre même si elle reste assez étrange dans le fond) sont présentes elles ne sont en aucun cas des artifices. On sent que ce que vivent les deux personnages est très intéressant. D’un côté du point de vue de Carrie qui va tenter d’impliquer Ayan dans sa petite histoire. Je me demande si au fond Ayan n’est pas quelqu’un de plus malin que l’on ne pourrait le penser. En effet, ce serait tout de même intelligent qu’il soit finalement un agent double. Mais nous n’en sommes pas encore là, la façon dont Carrie détruit finalement ce jeune garçon est terrible mais c’est aussi la preuve que Homeland ne cherche pas à rigoler avec le monde et qu’elle ne veut plus vraiment gérer les facilités du genre qui lui incombait auparavant.

Ce qu’il y a d’intéressant au travers de cette relation malgré tout c’est le fait que d’un côté Ayan se sent coupable d’avoir fait ça avec Carrie (« It’s against my faith ») pendant que Quinn va la juger pour ce qu’elle fait (« To me it looks like you’re fucking a child »). D’ailleurs, l’option d’une relation entre Carrie et Quinn est pour le moment écartée avec cette histoire avec Ayan et ce n’est pas plus mal. Notamment car on a déjà donné de la Carrie romantique avec Brody et je n’ai pas envie de voir encore la même chose maintenant. En tout cas pas aussi tôt dans la série, peut-être pour l’année prochaine si Homeland veut conserver Quinn dans ses rangs (et ce ne serait pas une mauvaise chose). Quoi qu’il en soit, Carrie joue peut-être un jeu, je dois avouer que son moment d’émotionnel m’a perturbé. Est-ce qu’elle se sent encore coupable vis-à-vis de Brody ? Tout cela nous laisse forcément nous poser tout un tas de questions. En parallèle, Homeland subit l’enlèvement de Saul. Si au fond c’est une très bonne idée, je dois avouer que je n’ai pas vu l’enlèvement de Saul comme quelque chose de si important que ça. Au premier abord cela semble l’être mais le but de l’épisode n’est pas forcément de se concentrer uniquement là dessus et de ce fait, la série se permet de s’éparpiller un peu de partout.

Je ne vois pas du tout ça comme une mauvaise chose, surtout que le résultat est bel et bien présent et que les scénaristes savent très bien dans quelle direction ils veulent aller. Cet épisode est donc un épisode bien plus transitoire qu’autre chose. La narration reste fluide alors que l’on ne nous raconte finalement que très peu de choses. On aurait très bien pu s’ennuyer mais ce n’est pas mon cas. Personnellement, j’ai vu en cet épisode quelque chose qui fonctionne et qui donne clairement envie de revenir encore un peu plus souvent. La saison 4 est presque une nouvelle renaissance pour Homeland alors que j’avais déjà plus ou moins dit ça pour la saison 3 où beaucoup de choses avaient déjà changé dans la configuration de la série (notamment vis-à-vis de Brody, devenu alors un paria de la société alors qu’il n’était en aucun cas responsable de ce qui s’était passé). Finalement, il n’y a pas de leçon à retenir de cet épisode. Je sais bien que Homeland n’a pas pour but d’aller trop loin non plus. En tout cas de ce que j’ai pu voir auparavant dans la série, il n’y a rien de bien surprenant de ce point de vue là. Le tout fonctionne donc très bien et le téléspectateur se laisse plonger au coeur des aventures de Carrie, Quinn et accessoirement Saul dans le coffre d’une voiture.

Note : 7/10. En bref, un épisode transitoire qui n’est pas dénué d’intérêt. Bien au contraire, seul un enlèvement ne sert pas forcément le récit et semble être là simplement pour faire exister un personnage dont Homeland n’a plus besoin.


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