Selon le principe du consentement présumé inscrit dans la loi française, toute personne en mort encéphalique et non inscrite au registre des refus de prélèvements d'organes, est un donneur potentiel. Dans les faits, aucun prélèvement n'est effectué sans le consentement de la famille, reçue et informée par les personnels de santé. Il est donc important de faire connaître aux proches sa position sur le sujet.
Les morts encéphaliques sont rares (1% des 500000 décès par an), dues à des traumatismes crâniens ou des accidents vasculaires cérébraux. Le cerveau, qui ne reçoit plus de sang, est irrémédiablement détruit. Les autres organes sont maintenus artificiellement en vie dans l'attente d'une décision de la famille.
Quelques chiffres:
- 12000 personnes sont en attente d'une greffe chaque année;
- sur ces 12000 cas, 4500 greffes seulement seront réalisées (3000 greffes de rein, 1000 greffes de foie, 300 greffes de coeur...);
- 300 personnes décèdent chaque année faute de greffe.