C’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes mais faillait-il sortir Benoît Brisefer du placards ou le laisser à ses années 70 ?
C’est en 1960 que le père des Schtroumpfs crée ce petit garçon à la force surhumaine. Neuf histoires sont publiées dans Spirou dans les années 1960 et 1970, dont la plupart sont reprises dans les sept albums parus aux éditions Dupuis. Je me souviens avec grande tendresse de ses aventures à Vivejoie-La-Grande. Pour toute une génération comme la mienne, il ne fallait pas tomber malade : un rhume et c’était les super pouvoirs qui disparaissaient ! Voilà pourquoi je ne quittais jamais mon écharpe.
Peyo dut abandonner la série en raison du succès des Schtroumpfs. C’est à sa mort en 1992 que ses enfants relancèrent la série avec Pascal Garray au dessin et Thierry Culliford au scénario. Six nouveaux albums sont, alors, publiés jusqu’en 2004 aux éditions du Lombard.
2014 marquera donc le retour de Benoît Brisefer. Une troisième vie caractérisée par son adaptation au cinéma. Au casting, vous retrouverez Gérard Jugnot dans le rôle de Jules Dussiflard, son ami le chauffeur de taxi qui ignore tout de sa force. Cette adaptation est basée sur le tout premier album Les Taxis Rouge (1962) dans lequel Benoît Brisefer n’hésite pas une seconde à déjouer les plans de Poilonez (Jean Réno) – un escroc notoire – et sa bande de malfrats.
Espérons que le film soit à la hauteur du personnage et de ses 2 millions d’exemplaires vendus dans une dizaine de langues. Véritable reconnaissance ou adaptation ratée ? La bande annonce (à voir en tête d’article) annonce un film très coloré, plutôt pour les petits. Ma crainte vient du casting : Jugnot-Reno auquel on ajoute Lhermitte… ça fait lourd, non ? Le film sortira pour les fêtes de fin d’année (17 décembre 2014). Je vous en reparle dans Un Grand Moment de Cinemma.
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