How about them Redskins?
Redskins 20 Cowboys 17 (OT)
Ça devait être une marche dans le parc pour les Cowboys, mais l’équipe au nom honni connaît le meilleur début en inscrivant un placement à sa première poussée. RGIII n’étant pas tout à fait prêt à revenir au jeu, Colt McCoy agit comme QB pour les Skins. Vous souvenez-vous de la belle époque où Kirk Cousins devait devenir le meneur de cette équipe? Les temps changent vite!!!
La partie se transforme en comédie d’erreurs alors que Dallas perd la roche loin dans sa zone juste pour voir Colt McCoy lancer une interception dans la zone de buts. Puis, DeMarco Murray, échappe la balle après un gain de 36 verges. Murray continue d’amasser des verges en malade, mais c’est déjà son 5e revirement. Cela dit, le tableau indicateur ne change pas jusqu’à ce que Romo rejoigne Dez Bryant qui y va d’un très beau 2eeffort pour atteindre l’objectif. 7-3 Boys à la demie.
Washington a l’habitude de sortir en force au 3equart, ce qui est tout au crédit du groupe d’entraîneurs. Ce n’est pas différent cette fois-ci et une séquence principalement basée sur le jeu de course est complétée par une percée d’Alfred Morris. 10-7 Skins. Puis, c’est la défensive qui part en mission. Tony Romo est violemment frappé et reçoit un genou dans le dos, en plein là où il fut opéré l’an dernier. Ouch. Le # 9 a besoin d’aide pour quitter le terrain. En son absence, DeMarco Murray prend les choses en main et malgré la présence de l’âge d’or roux Brandon Weedon au poste de QB, Dallas inscrit un placement et un TD, ce dernier gracieuseté d’une passe à Jason Witten. Cependant Colt McCoy ne se débrouille pas mal non plus et il franchit lui aussi la zone payante. C’est donc l’égalité 17-17. Brandon Weedon contre Colt McCoy, ce n’était pas à ce duel de QB auquel ESPN pensait lorsqu’ils ont obtenu ce match!!! Malgré tout, nous avons droit à une bonne rencontre intense, à l’image des rivalités de section.
Les Redskins obtiennent quelques occasions de gagner en fin de match, mais un sack opportun les sort de la zone de confort de leur botteur tandis qu’un échappé de Romo (revenu dans le match) est recouvert par les casques étoilés. Nous irons en prolongation.
Washington débute avec le ballon et un superbe catch du TE Reed constitue le jeu clé qui permettra au botteur Forbath d’inscrire un placement de 40 verges. Dallas doit répondre, mais la pression défensive est constante et Romo est incapable de gagner un premier jeu. Victoire des Redskins!
Je suis content pour les Peaux Rouges qui se battent avec énergie depuis le début de la saison et qui comptent quelques défaites crève-cœur au compteur. La défensive agressive fut particulièrement remarquable ce soir. Cette victoire contre un grand rival de division fera aussi du bien à Colt McCoy, dont la carrière NFL ne recèle pas de beaucoup de souvenirs agréables! Du côté de Dallas, saluons d’abord la ténacité et la tolérance au mal de Tony Romo qui a prouvé ce soir (et plusieurs autres fois dans sa carrière) son courage et sa résistance. En raison du revers des Eagles en Arizona, la défaite n’a pas d’impact au classement, mais tous ceux qui doutent des Cowboys (présent) y verront sans doute, même si ce n'est pas juste, un signe que la caractéristique débandade s’en vient!
Les dernières réflexions
L’équipe de l’heure est en Arizona et on fait le tour des coachs sur la sellette dans le résumé de la semaine.
Connaissez-vous vos Cardinals?? Je ne veux pas jouer dans les plates-bandes de l’ami Christophe Perreault, mais le meilleur club de la NFL évolue probablement dans le désert de l’Arizona au moment où l’on se parle. Pourtant, ils continuent d’être très largement ignorés des médias. La spectaculaire victoire face aux Eagles (inaccessible sur nos écrans malgré la fiche combinée des 2 équipes) va peut être changer cela et ce serait une bonne chose, car ça permettrait aux amateurs de découvrir une équipe très bien balancée, superbement dirigée, agressive et pleine de ressources. Certains diront qu’ils n’ont pas encore affronté Seattle, ce qui est vrai (sans compter que Détroit, Dallas et San Francisco demeurent des adversaires redoutables encore au calendrier), mais au rythme où vont les choses, je me demande si c’est une mauvaise nouvelle pour eux ou pour les champions en titre.
En attaque, même si Drew Stanton a brillement tenu le fort, il faut souligner à quel point Carson Palmer rend cette équipe meilleure. Reconnu pour ses décisions douteuses et ses erreurs, l’ancien Bengal n’a décoché qu’une seule interception jusqu’ici. Le plan de match met l’emphase sur ses forces, dont son doigté sur les longs relais (admirez cette bombe absolument parfaite à Josh Brown pour sceller la victoire dimanche). Les receveurs sont rapides et explosifs, ce qui permet à Larry Fitzgerald de ne plus être le focus unique de la défensive. Josh Brown et Michael Floyd peuvent exploser à chaque jeu. D’ailleurs, chacun des 4 receveurs principaux de l’équipe (en incluant le RB Ellington) ont tous réalisés des jeux d’au moins 67 verges cette saison. Cette habileté à marquer rapidement permet à l’Arizone d’être dans le coup peu importe le score. Par contre, ils peuvent aussi contrôler la balle au sol et l’émergence du RB Andre Ellington qui figure au top-10 des porteurs de ballon tout en étant une menace dans le jeu aérien, aide beaucoup à diminuer le ratio de revirements des Cards.
En défensive, l’unité dominante de l’an dernier a perdu plusieurs morceaux, soit par blessures, soit en raison de départs, mais elle continue de s’affirmer. Même lorsque le demi de coin vedette Patrick Peterson a du quitter dimanche, le groupe a contenu les rapides receveurs des Eagles et l’attaque à haut tempo de Chip Kelly comme si Peterson jouait! Signe de la polyvalence du club, vous ne trouverez aucun Cardinal parmi les meneurs des principales catégories défensives, mais l’équipe vient au 5e rang pour les points accordés (la seule statistique qui compte vraiment) et au 3e échelon pour les interceptions. Nous avons ici affaire à un groupe qui adhère au système et qui joue bien ensemble.
En comptant l’an dernier, l’Arizona montre une fiche de 13-3 à ses 16 dernières rencontres, incluant un dossier de 6-1 cette saison, bon pour une avance de 2 matchs sur Seattle et San Francisco dans la NFC Ouest. Je suis bien d’accord avec Nick T. lorsqu’il dit que Bruce Arians est le favori au titre de coach de l’année à ce stade-ci de la saison.
Entraîneurs sur la corde raide : Parlant d’entraîneurs, en voici quelques-uns qui commencent à sentir la soupe chaude. Je le divise en 2 catégories : ceux sur un siège chauffant, qui ont encore quelques cartes à jouer et ceux sur le siège éjectable qui sont vraiment dans le trouble…
- Rex Ryan (Jets) – siège éjectable : Ryan a sauvé son poste de peine et de misère l’an dernier et son équipe fraie avec les Raiders et les Jags dans les bas fonds de la ligue. Il n’y a aucune solution en vue au poste de quart-arrière et Ryan ne semble plus savoir sur quel bouton peser pour renverser la tendance. L’anciennement gros Rex demeure toutefois un très bon entraîneur qui va se retrouver du boulot rapidement, mais un changement d’air lui fera du bien.
- Mike Smith (Falcons) – siège éjectable : Signe qui ne ment jamais, le proprio a publiquement exprimé son mécontentement suite à cette nouvelle défaite gênante à Londres. Les états de service passés du bonhomme lui ont permis de survivre à la mauvaise campagne 2013, mais ce club a beaucoup trop de talent pour justifier sa fiche de 2-6. De plus, Smith n’a jamais transcendé sa profession et je doute qu’il soit capable de passer au 2eniveau avec un club à maturité.
- Marc Trestman (Bears) – siège chauffant : Ce qui le sauve, c’est qu’il n’en est qu’à sa deuxième saison et qu’il a laissé une impression favorable l’an dernier. Par contre, c’est lui qui s’est marié à Jay Cutler avec un contrat à long terme, donc le mauvais jeu de son QB lui est imputable. Je crois qu’il restera, mais il doit s’entourer de gens forts en défensive, car cette unité fait pitié et ce côté du ballon n’a jamais été la force de Trestman. Si jamais il se fait montrer la porte, oubliez un retour avec les Alouettes, plusieurs jobs de coordonateurs offensifs lui seront offerts.
- Tony Sparano (Raiders) – siège chauffant : Est-ce qu’Oakland pourrait congédier 2 coachs dans la même saison? De la part de n’importe quelle autre organisation, je dirais non, mais dans les terres du Silver & Black, rien n’est impossible! Toutefois, le nom de Sparano se retrouve plutôt ici pour dire qu’un coach par intérim est toujours en audition pour un poste permanent. Or, même si l’effort est meilleur, rien de ce que Sparano a fait jusqu’à maintenant lui permet d’espérer demeurer à la barre de la formation l’an prochain. Then again, it’s Oakland!!!!
A suivre…