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Critiques Séries : Doctor Who (2005). Saison 8. Episode 10.

Publié le 27 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Doctor Who (2005) // Saison 8. Episode 10. In the Forest of the Night.


Les contes de fée, c’est à la mode depuis plusieurs années maintenant dans les séries alors quand Doctor Who se lance une fois de plus là dedans, c’est forcément avec grand plaisir.
Surtout pour y avoir le Petit Chaperon Rouge nouvelle version. Frank Cottrell Boyce écrit ici son premier épisode de Doctor Who. Je trouve intéressant de la part de Steven Moffat de donner l’occasion cette année à de nouveaux scénaristes de prouver qu’ils peuvent changer complètement la direction de la série et lui apporter une vision nouvelle des choses. Car c’est ce qui se passe, après les deux épisodes précédents, écrits par un scénariste qui écrivait pour la première fois pour le compte de Doctor Who. Si je l’ai pas autant apprécié cet épisode que j’ai pu apprécier les deux précédents, il n’en reste pas moins un solide cas de la semaine. Cet épisode est aussi différent car il prouve une fois de plus que Doctor Who n’a pas vraiment de narration prédéfinie et que la série peut clairement faire des choses complètement différentes à chaque nouvel épisode. Car c’est le but. La série ne veut pas nous dire la même chose encore et encore, elle veut nous donner l’impression que chaque nouvelle aventure est différente de la précédente. Pourtant, nous avons le même univers, les mêmes personnages réguliers, etc. Mais voilà, le tout reste malgré tout différent.

Cet épisode était très différent de tous les épisodes que l’on avait pu voir jusqu’à présent, reposant notamment sur des notes de fantasy, un genre très particulier. Dans le registre des contes de fée, je pense sincèrement que Doctor Who sait très bien ce qu’elle fait. Frank Cottrell Boyce tente donc de nous plonger dans une relecture particulièrement touchante de mignonne de ces aventures pour enfant. Dès l’ouverture de l’épisode nous suivons l’histoire de cette petite fille vêtue d’une veste à capuche rouge (Petit Chaperon Rouge oblige) et l’on se retrouve au beau milieu d’une forêt qui a tout de la forêt enchantée. Cet épisode est clairement dédié aux enfants mais ce n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire puisque j’ai toujours adoré les épisodes de Doctor Who se sont fabriqués spécialement pour les enfants. Le fait que cet épisode soit construit comme un conte de fées est donc parfait. C’est un script intelligent que l’on nous offre et qui permet aussi d’explorer à la fois le concept de la peur profonde (cela rappel cet épisode de Steven Moffat de la saison 6 où l’on était plongé dans la peur d’un enfant au sein d’un complexe d’appartements). C’était un épisode qui était d’ailleurs terrifiant, notamment pour cette histoire de poupée.

Mais cet épisode n’était pas aussi effrayant bien entendu. Le but n’est pas de faire vraiment peur dans cet épisode mais plutôt de voir la réaction des personnages face à une peur qu’ils pourraient rencontrer dans cette forêt. Clara de son côté prouve une fois de plus que sa relation avec le Doctor a évolué. Car sa relation évolue encore et encore, tout simplement. Même avec tout ce qui s’est passé depuis le début de la saison, j’ai l’impression que cette relation n’a pas encore fini de tout nous raconter ce qu’elle pouvait nous raconter. Dans un sens, je trouve que Clara et Twelve forment parfois un duo qui a de quoi rappeler une série légère des années 90. Notamment cette scène finale dans le TARDIS mais bon, peu importe. Pour en revenir à l’épisode, la façon dont sont utilisés les enfants est judicieuse, notamment face à leur émerveillement quand ils vont voir l’intérieur du TARDIS. Twelve est à côté complètement perdu, speed, tout ce qu’il faut pour donner l’impression que le personnage est au sommet de sa forme. Finalement, cet épisode fonctionne donc très bien et nous donne l’occasion de plonger dans de la fantasy et j’ai trouvé ça assez jouissif dans son ensemble. Peter Capaldi est clairement le bon choix pour Twelve. J’espère que les trois derniers épisodes de la saison nous donnerons l’occasion d’explorer un peu plus l’aspect émotionnel de Twelve.

Note : 7.5/10. En bref, un conte de fées.


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