Vous avez peut-être déjà entendu parlé d’Andrew Hozier-Byrne, ou Hozier pour faire plus court. Ce jeune Irlandais de 24 ans a sorti cet automne son premier album, tout simplement intitulé « Hozier ». Il avait avant ça sorti plusieurs EP et singles dont je n’avais absolument pas eu connaissance, jusqu’il y a encore quelques semaines. Mais heureusement, grâce à son passage au Saturday Night Live, je me suis penchée sur le garçon. Et j’ai bien eu raison.
L’album d’Hozier est un mélange de ballades folks, de rythm and blues, de soul, de jazz… Des chansons fortes et prenantes comme Take me to Church, dont la vidéo avait eu un grand succès sur Youtube l’an dernier (je suis bien évidemment passé à côté, zut!).
J’ai très vite accroché à sa voix, grave, puissante, douce, qui sait vous prendre aux tripes. Hozier compose des mélodies entêtantes et/ou entraînantes, raconte des histoires d’amour, de mort, de vie, qui nous parlent à tous. Des chœurs gospel viennent par moment apporter encore plus de puissance à ses chansons, sur Someone New ou Angel of Small Death & The Codeine Scene par exemple, quand sur d’autres titres comme Cherry Wine, seule sa voix et sa guitare vous font voyager. Vous adorerez taper du pied (au minimum) sur Jackie and Wilson (hommage à Jackie Wilson, grande figure américaine du rythm and blues et du rock n’ roll), ou vous laissez bercer par les douces notes d’In a week, chanson d’amour macabre où deux amoureux pourrissent ensemble dans un champ… Tout en abordant des sujets graves, Hozier nous propose un album à la fois poétique et rugueux, dont les notes résonnent longtemps en tête.
Un concert (complet) au Trabendo accueillera ce merveilleux songwriter le 19 novembre.