Bleu forêt, bleu profond, bleu chaud
Je me noie dans la lumière que tu aspires
Bleu noir que l’on dit beau,
Il faut pourtant que tu respires.
Bleu fumé comme les gloires solaires,
Les abysses ne connaissent du temps
Qu’une seule terre, qu’une seule mère,
Bleu nouveau-né des parfums d’antan.
Robe couleur du temps, je me pare
De ton bleu épicé, astre de la vie,
A mon doigt maladroit, c’est ton art
Qui m’éblouit et m’habille de nuit.