genre: dessin animé
Durée: 1h20
Année: 1970
L'histoire: Paris, 1910. Madame de Bonnefamille, millionnaire excentrique, vit seule entourée de ses chats : Duchesse et ses trois petits, Marie, Toulouse et Berlioz. Un jour, elle convie son notaire pour léguer toute sa fortune à ses compagnons à quatre pattes. Cependant, une clause du testament stipule qu'à la mort des chats, ses biens iront à son maître d'hôtel, Edgar. Ce dernier, entendant la nouvelle, décide d'éliminer ces héritiers. Après leur avoir administré une drogue, il les emporte à la campagne avec la ferme intention de les noyer.
La critique d'Alice In Oliver:
A l'origine, Les Aristochats, réalisé par Wolfgang Reitherman en 1970, est l'adaptation d'une histoire de Tom McGowan et Tom Rowe. Les Aristochats constitue également le 25ème long-métrage d'animation et le 20ème classique d'animation des studios Disney.
Ce sera aussi la dernière production à obtenir l'approbation de Walt Disney lui-même avant que ce dernier décède en 1966. Pourtant, Les Aristochats ne sortira que quatre ans plus tard. Sa production intervient juste après Le Livre de la Jungle, sorti en 1967. Beaucoup de fans considèrent que ce dessin animé signe le début d'une longue de période de déclin pour les studios Disney.
A la base, Les Aristochats devait être un film en prises de vue réelles. Tom McGowan et Tom Rowe écrivent les premières ébauches du scénario en 1962. Les deux hommes sont ensuite rejoints par Harry Title et une seconde version du scénario voit le jour.
Il est donc question de faire appel à Boris Karloff et à Françoise Rosay pour jouer dans le film. Hélas, cette nouvelle version du script ne plaît guère à Walt Disney. Les trois hommes sont priés de réviser leur copie. Le projet est ainsi repoussé jusqu'en 1967. A l'époque, les studios d'animation sortent Le Livre de la Jungle.
Enfin, les studios s'intéressent aux Aristochats, mais Walt Disney n'est plus de la partie. Qu'à cela ne tienne, c'est un certain Ken Anderson qui prend la relève. Les Aristochats ne sera pas un film mais un dessin animé. Visiblement, le but des studios est de jouer sur le succès de La Belle et le Clochard. C'est d'ailleurs ce qui caractérise le mieux Les Aristochats.
En réalité, il s'agit plus ou moins d'une séquelle voire d'un remake de La belle et le clochard. Seule différence: remplacez les toutous par des félins et vous obtenez peu ou prou le même dessin animé. C'est sûrement la raison pour laquelle Les Aristochats n'est pas forcément le long-métrage d'animation le plus apprécié par les fans.
A l'inverse, d'autres fans le défendent et le considèrent comme un classique des studios Disney. En tout cas, ce n'est pas forcément le dessin animé de Disney que l'on citerait forcément en premier. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes de l'histoire. Attention, SPOILERS !
Paris, 1910. Madame de Bonnefamille, millionnaire excentrique, vit seule entourée de ses chats : Duchesse et ses trois petits, Marie, Toulouse et Berlioz. Un jour, elle convie son notaire pour léguer toute sa fortune à ses compagnons à quatre pattes. Cependant, une clause du testament stipule qu'à la mort des chats, ses biens iront à son maître d'hôtel, Edgar.
Ce dernier, entendant la nouvelle, décide d'éliminer ces héritiers. Après leur avoir administré une drogue, il les emporte à la campagne avec la ferme intention de les noyer. En vérité, Les Aristochats s'apparente surtout à un mixe assez curieux mais finalement attachant entre La belle et le clochard et Les 101 Dalmatiens. En l'occurrence, les studios Disney se contentent de reprendre une formule qu'ils connaissent bien: des animaux domestiques, une idylle amoureuse en apparence impossible et un méchant, Edgar, qui cherche à tout prix à se débarrasser des matous.
Indéniablement, Les Aristochats n'invente rien et n'a pas pour but d'innover.
Pourtant, la magie opère encore et toujours. Comme je l'ai déjà souligné, Les Aristochats est un dessin animé profondément attachant qui peut s'appuyer sur des personnages particulièrement sympathiques. Surtout, le film d'animation possède un héros en "or" (façon de parler) avec O'Maley, un félin courageux et amoureux de la belle Duchesse.
Ensuite, Les Aristochats a d'autres atouts à faire valoir. Force est de constater que le dessin animé est plutôt rythmé et que l'on ne s'ennuie jamais. Enfin, on relève encore et toujours de nombreuses chansons sympathiques que le jeune public prendra plaisir à fredonner. En tout cas, personnellement, je le préfère à La Belle et le Clochard, même si encore une fois, Les Aristochats lui emprunte de nombreux éléments, tout en y rajoutant une bonne dose des 101 Dalmatiens.
Un bon cru de Disney donc, mais pas un indispensable non plus, et encore moins un classique à mes yeux.
Note: 15/20