Alexandre Aja adapte un roman de Joe Hill autour de la notion de rédemption et "d'actes démoniaques" que l'on peut faire par amour.
Si Daniel Radcliffe est excellent, Max Minghella troublant et que globalement le film est bien joué, le problème vient de deux points : la réalisation et le fond.
Au niveau de la réalisation, on peut dire qu'elle est un brin paresseuses. Le film accuse de sacrée longueurs et les scènes que l'on aurait aimé plus longues et détaillées se retrouvent expédiées. L'autre problème, c'est la façon dont le roman est adapté. La vision de Aja est finalement une vision sans cynisme (même si la première partie du film joue beaucoup là-dessus) et d'un conformisme assez étonnant (amour fou, un seul amour dans sa vie, etc…). Et là on est un peu embêté parce que la fin du film, à la suite d'une longue série de retours en arrière terriblement longs, est à la limite d'un grand guignol que ne méritaient ni les interprètes, ni les effets spéciaux excellents.
Bref, sans être désagréable, c'est un loupé. Comme un goût de manque de maturité au final.
Alexandre Aja adapte un roman de Joe Hill autour de la notion de rédemption et "d'actes démoniaques" que l'on peut faire par amour.
Si Daniel Radcliffe est excellent, Max Minghella troublant et que globalement le film est bien joué, le problème vient de deux points : la réalisation et le fond.
Au niveau de la réalisation, on peut dire qu'elle est un brin paresseuses. Le film accuse de sacrée longueurs et les scènes que l'on aurait aimé plus longues et détaillées se retrouvent expédiées. L'autre problème, c'est la façon dont le roman est adapté. La vision de Aja est finalement une vision sans cynisme (même si la première partie du film joue beaucoup là-dessus) et d'un conformisme assez étonnant (amour fou, un seul amour dans sa vie, etc…). Et là on est un peu embêté parce que la fin du film, à la suite d'une longue série de retours en arrière terriblement longs, est à la limite d'un grand guignol que ne méritaient ni les interprètes, ni les effets spéciaux excellents.
Bref, sans être désagréable, c'est un loupé. Comme un goût de manque de maturité au final.