J'avais envie de faire un billet sur ce synode sur la famille dont j'attendais beaucoup, quoique dubitative à la lecture du document de travail (voir ici ici aussi et ici sur les questions de genre). Un synode où de très belles choses se sont exprimées (notamment une plus grande liberté de parole des évêques), mais aussi où des lacunes se sont faites flagrantes. Un synode où l'on a eu l'impression les premiers jours d'avoir en bouche une jolie sucette bien sucrée...hummm c'est bon.....qui finit par laisser un goût amer quand elle est finie.
Je crois que je pourrais en écrire des pages de ce synode, mais ce serait trop tard. Alors pour rester dans l'actualité, et une actualité qui dure un an, je voulais relayer cette initiative de jeûne eucharistique. Parce que je sais "le prix" de la communion au pain et au vin lors de l'eucharistie, je ne peux qu'être solidaire de ceux qui en sont privés d'une part, et être solidaire de ceux qui les accompagnent en jeûnant.
Je pense que oui, l'Eglise doit faire attention à ne pas partir en vrille en acceptant tout et n'importe quoi sous prétexte de "modernisation" et qu'elle doit satisfaire à sa Tradition. MAIS, pour moi le mot "COMMUNION" est inclusif: nous sommes tous invités à la table. TOUS! Avec nos coeurs pas propres, avec nos trébuchements, avec nos boulets. TOUS à la table. C'est peut-être de la théologie à deux balles, mais lors de la Cène, Jésus a partagé le pain et le vin avec les 12 apôtres et ces derniers n'étaient pas des anges. A commencer par Pierre, futur 1er Pape, qui allait renier le Christ dans la même soirée. A continuer par Judas qui allait le vendre. TOUS A TABLE. Ce n'est pas une histoire de "droit". On ne dit pas "j'y ai droit!" en enfant gâté. La communion est ce moment privilégié où tout chrétien se reconnecte avec Dieu, avec les saints et avec la famille des croyants. TOUS. C'est un don de Dieu pour TOUS.