Arrow // Saison 3. Episode 3. Corto Maltese.
L’issue de l’épisode précédent nous permettait de voir que Thea n’était pas si longtemps. Ce que j’aime dans cette série et elle nous le prouve encore une fois dans cet épisode, c’est la capacité de Arrow à raconter tout un tas d’histoires totalement différentes. C’est un épisode qui ne se concentre pas sur Arrow mais sur les femmes de la série. Ce n’est pas rare de voir les femmes de Arrow prendre plus ou moins le pouvoir mais l’épisode donne énormément de temps parole à Laurel d’un côté et Thea de l’autre. Pour ce qui est de Thea, le but est de lui permettre de confronter son frère, Oliver, notamment par rapport au fait qu’il lui a menti sur son père et puis elle va confronter Roy également qui attendait lui aussi des nouvelles de la jeune fille. Cette dernière était en fait avec son père afin de faire son apprentissage et donc devenir une guerrière. Je suppose que cela pourrait être une bonne idée dans les futurs épisodes mais en attendant, Arrow cherche avant tout à remettre Thea à sa place dans la série, et pour ce faire, ils ont besoin de confronter Thea face aux personnages qui sont dans sa vie, Roy et Oliver. La séquence avec son frère est forcément la plus touchante et la plus réussie. Pas forcément la plus réussie de l’épisode (car j’en ai une autre en tête que j’ai aussi beaucoup aimé) mais qui délivre tout ce que j’attendais de la part de Arrow.
Puis il y a les flashbacks. Ceux-ci ont toujours été bons dans cette série et cette fois-ci ce n’est pas sur Oliver qu’ils se concentrent mais sur un personnage totalement différent, Thea. Les faces à faces avec son père c’était brillant. Car c’est tout ce que j’aime dans cette série, ses influences plus ou moins asiatiques. On sent que derrière une y a une culture des arts martiaux et de la manière de gérer sa douleur, comme si l’on formait de futurs ninjas. Que Oliver aille chercher sa soeur est de toute façon un joli geste qui ne pouvait nous amener que de belles choses. Cet épisode était donc légèrement différent des autres mais il reste malgré tout cohérent avec la direction prise par la saison. Leur petit voyage à Corto Maltese, une île d’Amérique du Sud, était donc une petite escapade bienvenue. Surtout que Roy et Diggle s’associent parfaitement à Oliver dans sa quête pour retrouver sa soeur. En parallèle, il y a Laurel. Cette dernière n’arrive pas à se faire à la mort de sa soeur et l’on peut le comprendre. Elle cherche donc un moyen de gérer sa colère, notamment en enquêtant de son côté et en allant voir Oliver. J’aime beaucoup la place de Laurel depuis la mort de sa soeur. C’est une façon de mettre le personnage dans une toute nouvelle configuration nécessaire dans le sens où elle errait depuis le début de la saison 1.
Laurel n’avait jamais été un personnage réellement intéressant depuis le début de la série. La faute ce n’est pas celle de Katie Cassidy. Le seul problème c’est que la série n’avait pas forcément eu besoin de mettre Laurel à une place aussi importante qu’elle ne semble l’être aujourd’hui. Du coup, Arrow cherche à nous dire que Laurel pourrait bien devenir quelqu’un de plus intéressant, de plus sombre aussi car les niaiseries c’est fini. Elle grandit en même temps que la rage qu’elle a au fond d’elle et c’est réjouissant. Cela permet aussi de se concentrer un peu plus sur les femmes de Arrow et ce n’est pas négligeable puisque les femmes ont toujours eu une très belle place dans la série. La rencontre de Laurel avec ce boxeur laisser de nouvelles pistes mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus pour le moment. En effet, j’ai largement préféré ce qui est fait dans son face à face avec Oliver à la fin de l’épisode, sur le fait qu’elle a envie de se venger mais que Oliver n’a pas envie de l’emmener sur cette pente glissante qu’il suit lui depuis qu’il a fait son petit séjour sur l’île. Et enfin il y a Felicity qui, aux côtés de Ray Palmer, s’en sort très bien elle aussi.
Note : 7/10. En bref, un épisode très féminin plutôt réussi.