J’espère qu’avec ce titre*, quelques personnes se poseront la question de qu’est-ce que le transhumanisme et surtout quels impacts dans leur vie et celle de leurs enfants.
Si vous devez faire une seule chose pendant votre pause digitale, c’est visionner la vidéo sur l’avenir de nos enfants vu par les transhumanistes !
* Le titre de l’article a beaucoup varié. Suite à des retours, j’ai retiré le terme « pauvre » qui semble être condescendant pour certains. Je suis désolée si certains ont été vexés. De mon point de vue, nous sommes toujours le(s) pauvre(s) de quelqu’un et dans mon écriture, il n’y a rien de péjoratif à cet état de fait – par rapport aux millionnaires (transhumanistes ou non), je suis pauvre – . Heureusement, que les retours proviennent de gens qui me connaissent, sinon j’aurai été brûlée en place publique
Le but étant d’informer sur le transhumaniste, j’ai opté pour virer ce qui pourrait bloquer la lecture de cet article.
La société change… et la plupart font semblant de l’ignorer l’ignorent
Ce changement sociétal est en cours porté par des sociétés comme Google. Subrepticement, ces idées passent dans la société. Qui voudra d’un corps malade, d’un cerveau migraineux alors que l’immortalité est là, la fin de la douleur, la fin de la faim ? Qui voudra être moins fort ? Une partie des élites ont déjà choisi leur camps (cf. article sur Martine Rothblatt)
Et en parallèle, 47% des emplois pourront être confiés à des ordinateurs d’ici 20 ans y compris celui de chirurgien et cette robotisation va permettre de réduire presque à 0 le cout de fabrication. Comment rester l’humain faillible que nous sommes pourra-t-il encore être préféré ? A moins que, à moins que le travail ne soit plus nécessaire pour vivre, que le revenu d’existence soit décorrélé du monde de production… Cela sera un choix sociétal, mais pour choisir encore faut-il savoir ce qu’est le transhumanisme, que le travail est programmé à disparaître…
La vision du transhumanisme sur l’avenir de nos enfants : l’eugénisme en question
Laurent Alexandre a fondé le site de santé grand public Doctissimo. Medcost, sa société, rachète la société DNA Vision, une société belge de séquençage d’ADN. En 2013, il acquiert 28 % du capital du journal La Tribune. En savoir plus sur wikipedia
En visionnant cette vidéo, j’espère que vous avez saisi l’intérêt de vous intéresser à ce sujet.
Les articles pour vous faire votre propre idée sur ces trois notions qui se répondent
- Robotisation => Le Figaro a édité l’article : Pourquoi le travail et l’emploi vont disparaître
- Transhumanisme => Courrier international a le 22 octobre diffusé cet article, passé inaperçu : Martine Rothblatt, une patronne qui rêve d’être éternelle
- Travail => Le 1 (je suis abonnée !) a mis à disposition : La lettre de Keynes à ses petits-enfants
Là où se réfléchit le transhumanisme : l’université du transhumanisme, la Singularity University
Quelques citations : « Les candidats ont déboursé au choix 29 500 euros pour dix semaines de cours ou 12 000 euros pour sept jours intensifs. », « Il y a encore dix ans, décoder son génome coûtait 300 millions de dollars, aujourd’hui 1 000 dollars, et dans dix ans pas plus de 10 cents. »
- Le Point vous fait découvrir cette université : Singularity University : le pari osé du futur
Morale : qui la construira ? Eux ou nous ?
Évidemment, je trouve merveilleux que les handicapés puissent bientôt marcher, voir, entendre, mais je pense qu’une limite au transhumanisme doit être donnée par la société. Je refuse que seule la Singularity University et les transhumanistes de l’élite décident de notre avenir, les 7 milliards que nous sommes avons le droit de le décider.
Mais cela nous oblige à nous poser des questions comme : quelle sera la loi sur le hacking de nos bras robotisés, de nos cerveaux… ? Nos émotions seront-elles toujours conservées en nous ou bien dans un serveur géré par Google ?
Et la suite ?
Cet article est simplement fait pour lancer la discussion dans vos maisons, avec vos amis, avec votre famille… Ce que j’aimerai : que des émissions, des débats politiques mettent ce sujet au centre de leur discussion. Nous avons le droit de savoir et celui de pouvoir choisir en toute conscience.