Les éditions Presses de la Cité Etranger viennent de publier le nouveau roman de l’auteur islandais Hallgrimur Helgason intitulé Le grand ménage du tueur à gages.
Vous allez y découvrir Tomislav Boksic, alias Toxic, un tueur à gages considéré comme le meilleur de New York car il ne compte aucune balle perdue en soixante-six victimes.
Tout se passe bien donc, jusqu’au jour où son dernier contrat est un employé du FBI. Voilà que Toxic doit quitter le pays de toute urgence avec en poche un nouveau passeports et un billet pour Zagreb, retour à la maison. Mais l’aéroport est déjà bien surveillé et notre héros s’empare, à sa manière, de l’identité de son voisin de cabinets.
Et là, surprise, le voici devenu Father Friendly, un célèbre télévangéliste en partance pour, l’Islande !. Autant vous dire qu’il est loin de s’imaginer ce qui va lui arriver, et l’adaptation à ce pays, bien trop clame pour lui, ne va pas se faire sans douleur.
Ecrit à la première personne à la manière d’un journal intime, ce roman vous plonge vraiment dans la tête de Toxic et vous serez au plus prêt pour vivre ses peurs, ses joies, ses doutes et les très nombreux rebondissements de l’histoire.
Je n’ai jamais été déçu de l’écriture et de l’humour des auteurs nordiques, et une fois de plus, j’ai été séduit. On rentre dans ce roman dès les premières lignes et on ne le quitte plus avant la fin, que ce soit pour l’humour un peu noir, pour les personnages hauts en couleur ou pour les descriptions de paysages qui vous font voyager dans votre canapé.
Si vous voulez savoir comment et pourquoi Toxic se retrouve étalé sur un toit comme une grenouille géante ou l’imaginer se faisant violemment frapper par un prêtre pour une rédemption forcée, n’hésitez plus, découvrez Le grand ménage du tueur à gages.
Le grand ménage du tueur à gages de Hallgrimur Helgason, traduit par Jean-Christophe Salaun, Editions Presses de la Cité Etranger, 320 pages, 21,50€.