Ami(e)s du soir, bonsoir…comme convenu je suis au RDV avec une petite anecdote sur le quotidien féminin, mais bien réelle
Petits potins entre mégères
Le salon de coiffure, cet endroit magique, cette caverne d’Ali Baba, ce « sésame, je t’écoute » que toutes femmes idolâtrent, est le lieu « in » pour enrichir nos petites cellules grises sur la vie privée de nos chères voisines. Les mondanités du quartier se mêlent et se démêlent, et on apprend tout sur tout le monde, et parfois même, sur nous même.
Toujours est-il que cet endroit super hyper méga branché est le top du top pour se faire belle tout en écoutant les news de la semaine. Et le choix est vaste, ça va du dernier voyage de fléna qui était « un vrai flop », à la nouvelle BMW « d’occasion » de félténa, à la soirée privative et « ennuyeuse » de fouléna…et j’en passe. Mais ce qui me turlupine un chwiya, c’est comment ces personnes font-elles pour tout savoir sur la vie des autres… ?
J’ai d’abord pensé à la réincarnation d’Oudini dans l’esprit de ces femmes, mais je ne crois pas que la fragmentation du corps de ce célèbre magicien puisse satisfaire ces nombreuses bavardes. Ou alors à la transportation d’une « mauvaise langue » à une autre, mais même là je bug un peu. Peut être à un don de voyance chez la plupart des tunisiennes, mais le cristal est une denrée rare de nos jours. Mais alors comment font-elles pour tout savoir ? Eurêka… !!! C’est alors que j’ai tout compris. Il ne s’agit en fait que de pures spéculations. Dans notre jargon, on appelle ça : des ragots, des commérages, des potins ou plus simplement des méchancetés. En un mot et pour faire simple, c’est de la jalousie verte et pas mûre. En fin de compte, on ne paie ni sa mise en plie, ni sa coloration, ni son épilation, on paie pour écouter la vie des autres. Ceci me fait penser à une anecdote humoristique que je vais vous raconter et clore de ce fait cette page mondaine.La maîtresse d’histoire : « Qui était Gengis Khan » ?Le petit Ahmed : « Je ne sais pas Madame ».La semaine d’après rebelote :La maîtresse : « Qui était Napoléon » ?Le petit Ahmed : « Je ne sais pas Madame ».La semaine d’après re-rebelote La maîtresse : « Qui était Homère » ?Le petit Ahmed : « Je ne sais pas Madame ».La maîtresse : « Tu devrais réviser ton histoire, c’est honteux de ne pas connaitre ces Grands Hommes ».Le petit Ahmed : « Madame est-ce-que vous connaissez Djamila » ?La maîtresse : « Non, c’est qui » ?Le petit Ahmed : « C’est la maîtresse qui donne des cours à votre mari quand vous venez me faire des cours de renforcements à domicile (ça passe mieux que « étude ») ».