Ou le récit de comment je suis tombée amoureuse du matcha milk, alias thé matcha au lait. La première fois que j’en ai bu, je me suis dit « Pouah, qui a commis ce crime de lèse-majesté ! Mettre du lait dans du thé matcha, mais quelle horreur » ! Finalement, comme je suis ouverte d’esprit, j’ai goûté. J’ai aimé. Et mon corps a redemandé de cette substance magique. Comment décrire le matcha milk ? Voyez-vous, c’est le mariage ultime entre deux de mes boissons préférées, le thé matcha et le lait (qui l’eût cru), presqu’aussi efficace que le combo-de-la-mort-qui-tue beurre-nutella (un jour, le monde entier s’agenouillera devant cette invention de génie). Le matcha milk, c’est l’alliance rêvée entre l’amertume du thé et la douceur du lait, entre vert vif d’un côté et blanc ivoirin de l’autre : c’est le paradis des papilles. Il est très facile de s’en procurer en supermarché ou dans les kombini, et pour un goûter bien tranquille devant une série, croyez-moi, c’est l’idéal (surtout pour celles qui n’aiment pas trop le thé matcha : le matcha milk a un goût moins fort et légèrement sucré).
À savoir : au Japon, le Starbucks propose un thé matcha au lait frappé absolument divin !
Mais ce qui est vraiment génial, avec le matcha milk, c’est qu’on le trouve partout en produits dérivés ! (Nous ne sommes pas au Japon pour rien, les amis).
Pour ma part, j’ai un gros coup de coeur pour les Pocky (ici on ne dit pas Mikado, parce que ce terme sert à désigner… l’empereur du Japon, eh oui). Trempés dans, devinez quoi, un thé matcha au lait par exemple, ces biscuits sont juste délicieux. Ensuite, il y a les Kit Kat au matcha milk : un incontournable pour beaucoup d’étrangers en vacances au Japon, car cela symbolise parfaitement le mélange qui s’est opéré au Japon entre les produits locaux et la nourriture de masse. En troisième position, j’ai nommé ces petites têtes de panda qui affichent toutes une expression différente, et devant lesquelles je ne peux passer sans émettre un petit « Kyaaah » d’adoration. Ces gâteaux sont un peu trop sucrés et ne sentent pas vraiment le thé matcha, mais bon… ils sont tellement mignons que je ne peux pas résister ! Enfin, nous avons les Oréos. Autant vous le dire tout de suite, sur ce coup-là, les inventeurs des biscuit japonais se sont lourdement trompés : l’alchimie n’opère pas du tout entre la crème au thé matcha et le biscuit au chocolat. Le résultat est trop amer, le matcha ne faisant qu’accentuer l’arrière-goût très marqué du biscuit. Mais esthétiquement, ça reste très joli. Pour un cheesecake au thé matcha, ces Oréos seraient une bonne décoration, à mon avis (je lance l’idée comme ça, si quelqu’un est intéressé par la recette je serais ravie d’en être la goûteuse !).
C’est tout pour aujourd’hui (les vendeurs du kombini ont déjà dû me prendre pour une folle en me voyant débarquer à la caisse avec ma pile de gâteaux dans des emballages tous plus verts les uns que les autres), mais je trouverai sans doute d’autres produits dérivés du thé matcha au lait, auquel cas, n’ayez crainte, cet article aura une suite !
Mata ne ! :)