La Journée Mondiale du Diabète 2014 aura lieu le 15 novembre.
Source iconographique: http://www.ch-valenciennes.fr/page-23348.html
Nous avons consulté les bases de données Medline et Embase, depuis les origines jusqu’au 11 juin 2014, afin d’y identifier les études contrôlées reportant le risque de mortalité – quelle qu’en soit la case - , la mortalité liée à des troubles cardiovasculaires, ou d’infarctus du myocarde pour au moins deux sulfonylurées. Nous avons examiné les différences pour ce qui est du risque cardiovasculaire entre les classes de sulfonylurées avec les modèles à effets aléatoires permettant les comparaisons directes par par paires et méta-analyses en réseau pour incorporation de données directes et indirectes.
14 970 (9%) des 167 327 patients de 18 études sont décédés : 841 (4%) sur 19 334 utilisateurs de gliclazide, 5482 (11%) sur 49 389 utilisateurs de glimepiride, 2 106 (15%) sur 14 464 utilisateurs de glipizide, 5 296 (7%) sur 77 169 des utilisateurs de glibenclamide, 1066 (17%) sur 6 187 utilisateurs de tolbutamide, et 179 (23%) sur 784 utilisateurs de chlorpropamide. L’incohérence était faible concernant la méta-analyse de la mortalité due à toutes causes confondues, et le risque de mortalité relative en comparaison avec la glibenclamide était de 0.65 (Intervalle de Confiance [IC] 95% 0.53-0.73) pour la glicazide, 0.83 (0.68-1.00) pour le glimepriride, 0.98 (0.80-1.19) pour le glipizide, 1.13 (0.90-1.42) pour la tolbutamide, et 1.34 (0.98-1.86) pour la chlorpropamide. Des associations similaires étaient notées pour ce qui est de la mortalité due à des troubles cardiovasculaires : le risque relatif en comparaison avec la glibenclamide était de 0.60 (IC 95% 0.45-0.84) pour la glicazide, 0.79 (0.57-1.11) pour la glimepiride, 1.01 (0.72-1.43) pour la glipizide, 1.11 (0.79 – 1.55) pour la tolbutamide, et 1.45 (0.88-2.44) pour la chlorpropamide.
La gliclazide et la glimepiride sont associées à un risque plus faible de mortalité due à toutes causes confondues et de mortalité due à des troubles cardiovasculaires, comparé à la glibenclamide. Les cliniciens devraient prendre en compte les possibles différences de risque de mortalité lors du choix d’une sulfonylurée. Prof Scot H Simpson MSc et al, The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant – première, 23 octobre 2014
Financement : aucun
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ