Suite aux évènements du tome précédent, les dégâts causés par l’attaque de Negan poussent la petite communauté d’Alexandria à démanger vers la Colline, tandis qu’Eugene et son équipe sont capturés par l’ennemi. Ce tome invite donc à découvrir le sort des captifs, ainsi que les choix de Dwight, qui aimerait tant renverser son leader. Mais le but principal de cet album est bien entendu la confrontation finale entre Rick et Negan afin de clôturer cette guerre entre Rick à la communauté des « Sauveurs » une bonne fois pour toutes.
Si l’idée d’imprégner les armes du sang des marcheurs afin de contaminer l’adversaire est la véritable nouveauté de ce tome, j’ai par contre trouvé que Kirkman commence à enchaîner les séquences fortes sans soigner les transitions autant qu’avant. J’ai parfois l’impression qu’il veut aller trop vite, ce qui nuit au scénario. Outre le manque de transition entre les scènes, il faut parfois déplorer certaines facilités au niveau du scénario. Je me suis ainsi par exemple posé de sérieuses questions concernant la stratégie de certains personnages lors de la lecture.
L’autre point faible est que les scènes plus calmes sont moins bien gérées qu’avant, du coup les nouveaux personnages ne parviennent pas vraiment à devenir aussi intéressants que les vieux de la vieille. Je n’ai par exemple pas été touché par Ézéchiel qui pleure pourtant la mort de son tigre. L’émotion n’est donc plus au rendez-vous et certains protagonistes me laissent totalement indifférent.
Visuellement, Charlie Adlard se fait dorénavant aider par Stefano Gaudiano à l’encrage, ce qui permet d’augmenter le rythme de production sans nuire à la qualité, mais il faudra tout de même tenter de garder la barre assez haute au niveau du scénario…