23 octobre 2014
N’ayant à l’époque jamais entendu parler decette humoriste (bon c’est vrai que je regarde très peu la télé aussi), je m’étais promis d’aller faire un tour sur le net pour en savoir un peu plus sur elle, mais vous savez comme c’est, aussitôt raccroché, j’avais un peu oublié ma promesse…
Promesse qui m’est soudainement revenue à l’esprit la semaine passée lorsque Céline de l’Espace Gerson m’a contacté pour me demander si cela me disait d’aller rencontrer l’humoriste Antonia DE RENDINGER, dans le cadre de la programmation de son spectacle "Travail, Famille Poterie" le 20 décembre 2014 à la Salle Rameau.
Après avoir regardé quelques uns de ses sketches (plus ceux de l’émission que ceux de son spectacle plus difficiles à retrouver sur la toile, forcément), j’ai fait tilt avec la Antonia dont m’avez parlé ma moman, et j’ai répondu à Céline que je me ferais un plaisir de lui poser tout un tas de questions, des questions qui n’ont même pas été soufflé par ma génitrice :o)
Bref, vendredi dernier, en plein Festival Lumière, j’ai fait quelques infidélités à Pedro, Sautet et Keanu pour faire une rencontre bien sympathique avec cette humoriste alsacienne qui a une telle notoriété (elle a récemment fait un passage tv dans l'émission de Michel Drucker "Vivement dimanche", c’est dire sa popularité) que je me demande comment j’ai pu passer à coté d’elle… Et sur You tube, ses vidéos font de vrais cartons, témoins ce skectch délirant à souhait qui voit Antonia imaginer une Laurence Ferrari raconter les aventures de....Babar!!
Antonia - Ferrari raconte Babar
Evidemment, car j'ai de temps en temps des poussées de déontologie qui m'honore, j’aurais aimé aller voir son spectacle avant d’aller faire cette longue itw, mais jeudi et vendredisoir, alors qu’elle passait dans la région (le Sémaphore à Irigny) j’avais déjà des projections au Festival de lumière de prévu, donc forcément je me voyais mal changer mes plans à la dernière minute…
Mais, rassurez vous, cela n’a pas tari mon inspiration, et j’ai facilement trouvé (au moins) 10 questions à poser à l’hilarante et talentueuse Antonia DE RENDINGER
ITW exclusive Baz'art d' Antonia DE RENDINGER autour de son spectacle "Travail Famille Poterie" :
"Dans mon spectacle rien n'est jamais figé!"
Antonia : Il y a également Alex Lutz que vous avez oublié de citer et qui est quand même le plus célèbre des humoristes alsaciens actuels…
Sinon, pour répondre à votre question, je ne pense pas qu’on puisse parler de spécificité de l’humour alsacien… Il faut savoir qu’il existe une tradition comique en Alsace, celle du cabaret satirique, et je ne me considère pasdu tout de cette veine là.
Non, pour moi la seule « famille » d’humourdans laquelle je me reconnaisaisément, c’est celle de l’improvisation théâtrale, c’est de là que je puise tout de mes origines scéniques et pour le coup,parler d’une spécificité lié à unhumour issu de l’improvisationme parait plus pertinent qu’un humour alsacien proprement dit...
Baz'art: Justement, en parlant d’improvisation que vous revendiquez totalement, j’ai appris que votre spectacle Travail Famille Poterie que vous jouez depuis plusieurs années a une base importante d’improvisation au départ. Comment concrètement, avez-vous fait pour partir de l’improvisation pourl’écriture de votre spectacle ?
Antonia : Oui, j’avais très envie pour faire ce second spectacle de partir de ce que je sais mieuxfaire, le spectacle d’improvisation. Et concrètement, j’ai fait 2-3 soirées de spectacle d’improvisation en public dans lesquels je lançais pas mal de sujets et de mise en situation différents susceptibles d’être intégrés en un spectacle écrit.
J’ai ensuite procédé à l'enregistrement de l’intégralité de ces spectacles (environ 6 heures de retransmission) et il a fallu ensuite faire un gros travail de « dérushage », qui consistait à recopier tout que la caméra avait enregistré, et à tout détricoter pour voir ce qui prenait (ou pas) en fonction des réactions du public.
En fonction de ces impros qui fonctionnait bien , mon acolyte Arnaud Maillard (également humoriste) et moi-même avons brodé tout autour un spectacle avec plein de personnages différents.
On peut donc dire qu’il y aactuellement sur le spectacle que je joue chaque soir 30% à 40% du texte qui vient de cette base impro.…
Baz'art : Et à ce propos, arrivez- vous encore à intégrer un peu d’impro à votrespectacle Travail famille poterie , et plus globalement, ne ressentez vous pas certains soirs un peu de frustration à l’idée que ce spectacle soit un peu trop écrit, un peu trop figé, vous qui venez de spectacles où ce n’est jamais chaque soir la même chose ?
Antonia :Mais là non plus, ce n’est jamais chaque soir la même chose…..
Baz'art : Ah je ne sais pas pourquoi, je me doutais que vous allez me répondre cela (rires)
Antonia :Non, je vous assure, rien n’est jamais figé dans ce spetacle "Travail, famille, poterie". Ce n’est jamais la même ambiance, jamais les mêmes réactions du public, donc impossible d'éprouver la moindre lassitude ni la moindre frustration.
Sincèrement, si on prend mon premier spectacle « Itinéraire d’une enfant ratée », j’ai du le jouer environ plus de 400 fois, et malgré cela, il y avait une telle interactivité avec le public que je n’avais jamais le sentiment de radoter d'un soir à l'autre.
Et puis, pour prendre une métaphore qui parle à tout le monde, je suis un peu dans la peau d'un chanteur qui chante tous les soirs ses tubes éternels avec le même plaisir, c’est toujours très agréable de se dire que chaque soir, c’est parti pour un rendez vous avec ses moments où le public va rire énormément, à d’autres moments il sera ému, et comme d’un soir à l’autre ce n’est jamais le même public, et bien forcément j’aurais des surprises sur tel ou telle réaction.
Quant à l’improvisation, j’en fais toujours un peu évidemment, en rebondissant sur les réparties des spectateurs, mais en restant quand même dans un cadre préalablement établi. Vous savezl’impro, c’est un peu comme un jeu de rôle,les fameuses séries « dont vous êtes le héros « auxquelles on a tous joué étant ado. Concrètement, je détermine préalablement l’éventail des réponses possibles, en fonction de ce que le spectateur va me répondre,j’irais soit sur la solution A ou sur la solution B, c’est aussi simple que cela,et puis il faut aussi un peu de psychologie de base, pour cerner très vite la personnalité du spectateur et pouvoir adapter notre réponse en fonction de ce paramètre. Bref, vous voyez qu'avec tout cela, il n'y a rien de semblable d'une soirée à l'autre....
Baz'art : Sinon j’aimerais également parler de télévisionet plus particulièrement évidemment "On ne demande qu’à en rire", souvent appelé plus simplement ONDAR, l’émission de Ruquier dont vous avez été une des humoristes phares dans la saison 3, remportant notamment la finale…
Votre spectacle était déjà bien rodé depuis plusieurs années avant que vous passiez par la case télé. J’imagine que cette émission a du changer pas mal de choses pour vous en terme de notoriété, n’est ce pas ?
Antonia :Ah, ca a changé énormément de choses pour moi cette émission évidemment, à pas mal de niveau avec un effet positif indéniable …
Évidemment que le public s’est considérablement élargi suite aux différents passages dans l’émission,car grâce à ces diffusions j’ai eu une reconnaissance de mes pairs bien plus importante, cela m’a notamment permis de faire des rencontres absolument exceptionnelles dans le milieu….
Je pense à des artistes comme Arnaud Tsamère, mais aussi bien sûrAnne Roumanoff avec qui je joue actuellement sur scène, grâce à son mari et producteur de spectaclesPhilippe Vaillant que j’ai rencontré grâce à l’émission.
Par ailleurs, c’est grâce à ONDAR évidemment qu’on pu signer ensuite pour pas mal de dates, et jouer dans des salles et dans des villes qui n’auraient pas été envisageables avant l’émission.
Alors c’est sur que la TV est un formidable accélérateur de carrière, mais en même temps, cela ne m’a pas été donné comme sur un plateau.
Franchement, j’ai accompli un travail énorme pour écrire chaque sketch, fignolant des textes 6 fois plus longs que ceux qui étaient diffusés à l’antenne, je pouvais ne pas dormir pendant deux nuits d’affilée tant que je n’avais pas eu le sentiment que mon sketch était vraiment finalisé, je crois beaucoup à la force du travail et si j’avais fait cette émission en dilettante, les portes ne se seraient certainement pas ouvertes comme cela ensuite.
Baz'art : Et, plus personnellement, que vous a apporté exactement cette expérience télévisuelle dans votre perception du métier, est ce que cela vous a notamment donné plus de distance, de recul dans votre appréhension du métier ?
Antonia : Plus de distance, je ne sais pas, mais ce qui est sur, c'est qu'avec l'émission, j’ai pu élargir les champs de mes orientations artistiques, j’ai notamment proposé de faire un sketch en anglais sans aucun sous titre ; cette émission offre un espace de liberté de création assez exceptionnel, on peut proposer énormément de choses sans aucune censure, donc si j’ose encore plus sur scène, il est évident qu’"On Ne Demande qu'à en rire" n’est pas étranger à cela.
Baz'art : Sinon, j’aimerais maintenant qu’on parle désormais du metteur en scène de votre spectacle. J’ai été assez surpris je dois dire de voirOlivier Sitrukcrédité à la mise en scène. Je le connaissais évidemment comme acteur de cinéma, chez Tavernier notamment, mais je ne savais pas qu’il étaitégalement metteur en scène de théâtre. Pourquoi une telle collaboration et surtout que vous a t-il apporté de plus dans la mise en scène vu que votre spectacle était déjà joué lorsque vous vous êtes rencontrés ?
Antonia :C’est normal que vous ignoriez qu’il était metteur en scène de théâtre, tout le monde l’ignorait car il n’en avait jamais faitavant de me mettre en scène. Si il l’a fait, c’est simplement pour me faire plaisir car c’est un être adorable c’est tout (rires).
En fait, Olivier, je l’ai rencontré pour la première fois au festival d’humour en 2012 au Festival d'humour de Saint-Gervais , j’avais reçu des mains de Claude Lelouch un prix ( le Prix du Jury "Henri Salvad'Or").
Lors de la soirée après la cérémonie, Olivier, que je ne connaissais, comme dit ma mère « ni des lèvres ni des dents », est venu me voir pour me dire que mon spectacle était génial mais qu’il y avait peut-être une ou deux petites choses à changer dans la mise en scène pour qu’il soit encore plus génial, et qu’il connaissait peut-être quelqu’un qui pourrait peut-être me donner un coup de main pour changer ces petites choses….
Évidemment, j’étais intrigué et il m’a alors avoué que ce quelqu’un, c’était lui et qu’il se proposait alors de « re »mettre en scène mon spectacle en portant un regard extérieur permettant de corriger les petites imperfections, et j’ai bien sûr accepté sans hésiter une seconde la proposition …
On a travaillé du coup très vite ensemble, on a bossé sur une base de 48h de travail, pas plus, (mais très scrupuleux, il a tenu à assister à 5 ou 6 de mes enregistrements d’ONDAR) et je n’en revenais pas de voir qu’en me connaissant si peu, il m’avait tant percé à jour et trouvé une couleur qui me convienne parfaitement à mon spectacle et à ma personnalité.
Il faut dire que vous avez présenté Olivier comme un grand acteur de cinéma, ce qu’il est évidemment, mais avant tout, c’est un homme de théâtre qui sent parfaitement la scène, et pour vous répondre à la question de savoir ce qu’il a apporté à mon spectacle, j’aurais envie de vous répondre qu’il a apporté son sens de l’épure, mais aussi plus de rigueur, plus de précision, une efficacité du roulement et dans le déplacement.
Baz'art : Concernant vos références, lorsqu’on voit votre spectacle, on voit souvent les mêmes qui sont citées, à savoir Valérie Lemercier, Zouk ou Sylvie Joly. Le lien semble évident, dans le sens où elles arrivaient, comme vous le faites, à créer un univers particulieravec des personnages de femmes hautes en couleurs…
Est-ce des influences qui vous ont nourrie ou au contraire avez-vous essayé de vous en démarquer ?
Antonia : En fait, je dois vous avouer que j’ai une très faible culture humoristique. J’ai vécu toute mon enfance et mon adolescence sans la TV( je ne l’ai d’ailleurs toujours pas actuellement s), et lorsque j’ai commencé l’impro, les seuls humoristes que je connaissais étaient Coluche et Thierry Le Luron, c’est vous dire que je suis parti de loin…
J’ai rattrapé mon retard bien plus tardivement, une fois que j’étais déjà dans le métier, et concernant les références que vous citez qui ont effectivement un style et un univers bien à elles, je n’ai pas le même rapport aux trois…
Zouk, je connais vraiment très mal, ce n’est que très tardivement que j’ai regardé un peu ce qu’elle faisait sur Internet vu que tout le monde fait le parallèle entre ces spectacles et les miens, et effectivement on a des choses en commun, mais du coup ce n’est pas du tout fortuit…
Valérie Lemercier, c’est un peu pareil, difficile de dire qu’elle m’a influencé de manière totalement consciente : comme aucun de ses spectacles n’ont eu de captation, je ne connais d’elle quasiment que son travail à travers l’émission Palace, mais évidemment que sa personnalité et son univers me touche énormément et sont proches de ce que j’aime dans l’humour.
Quant à Sylvie Joly, là, vraiment, j’adhère totalement à ce qu’elle fait…j’aime les personnalités un peu folles, pas rangées, ces interprétations de personnages déjantées, de ces personnes dont la gueule pas croyable recouvre une potentialité d’histoires formidables à raconter, oui, je revendique tout à fait cette famille d’humour là…
Baz'art : "Travail famille poterie", le titre ainsi que certaines saynètes de votre spectacle possèdea une couleur nostalgique font évidemment penser à unFrance après guerre…est que le risque de ce spectacle à sa création n’était pas de faire quelque chose de trop passéistequi ne soit pas assez intemporel, comment avez-vous contourné cet écueil ?
Antonia : Je ne sais pas trop répondre à cette question, je n’ai pas vraiment pensé à cet angle là en écrivant le spectacle…
Pour moi, ce n’est pas le coté passéiste qui donnait la couleur à ce spectacle, mais plus la galerie de ces personnages peut-être un peu désuets en abords mais qui restent totalement intemporels, des personnages comme je vous le disais qui semblent un peu too muchs mais qui sous leurs truculences affichées, dévoilent des trésors d’humour, d’humanité et d’intelligence du cœur…
Ces personnages comme ceux de Sylvie Joly dont on vient de parler ou également cette concierge du livre L’élégance du Hérisson qui sont de la même famille que ma concierge Madame Cayeux ( le personnage phare de son spectacle)
Baz'art : On assiste à une vraie montée en flèche des humoristes filles depuis un certain nombre d’année, des grands hebdomadaires féminins comme ELLE font notamment des classements des comiques féminines qui montent (notamment la semaine passée…Comment vous vous situez par rapport à cette nouvelle génération de comique ?
Antonia : Tiens je l’ai pas vu ce classement dont vous parliez dans Elle, j’y étais au moins ?
Baz'art : Euh…non…euh, zut, pourquoi j’ai parlé de ce classement moi, ?
Antonia : Comment cela, j'y suis pas, c’est quoi ce scandale (rires) ? Bon enfin, j’étais dans le classement du dernier "Gala" des 10 comiques filles sur qui il faut compter, donc je m’en fous du classement ELLE, na na nère..
Non, plus sérieusement, j’avoue avoir du mal avec ce genre de classement, cette idée de compétition entre comiques… On a l’impression que les médias font cela pour permettre au public de digérer à leur place, de leur dire qui vaut le coup et qui ne vaut pas le coup, et je me sens mal à l’aise avec ce genre de palmarès qui, souvent, correspondent plus à un concours de circonstances (on possède ou pas un bon réseau, une bonne connexion) qu’une vraie reconnaissance de talent.
Je pense qu’il y a de la place pour plein d’univers comiques différents, comme je vous l’ai dit, je crois énormément à la force du travailet très objectivement, la retombée d’un classement de ce type sur une carrière est minime par rapport à celle véhiculée par le travail..
Baz'art : Justement, en parlant de travail, tout ce que faites prouvent que vous possédez un talent de comédienne indéniable, dans vos sketches évidemment, mais aussi dans cette série chers ennemis consacrée à l’Europe et diffusée sur ARTE dans laquelle vous incarniez une Marianne assez tordante…
J’imagine que pas mal de proposition émanant du 7ème art ont du commencer à affluer, n’est ce pas? Est ce une envie qui vous taraude ou bien préférez vous encore un peu vous consacrer à la scène ?
Antonia : Eh bien détrompez vous, mon petit Filou Bazart, je n’ai reçu aucune proposition de cinéma, pas la moindre… enfin si, en fait j’en ai eu une seule, mais elle était tellement inacceptable que je n’ai pas pu…. l’accepter ( NDLR : j’ai beau insister, impossible d’en savoir plus sur cette fameuse proposition:o) !!
Non, sincèrement, je ne peux pas vous dire pour quelles en sont les raisons profondes , mais le fait est qu’aucun directeur de casting ne pense à moi pour jouer dans des films…
D’ailleurs, je compte énormément sur les très nombreux directeurs de casting -(vu que vous parlez énormément cinéma sur baz’art et que vous préférez aller voir Pedro Almodovar au Festival Lumière que de me voir ce soir en spectacle (rires) qui lisent Baz’art pour lancer un appel (sourires)…
Non, plus sérieusement, je me dis toujours que les choses se feront lorsqu’elles doivent se faire, donc inutile de précipiter les choses, si le cinéma fait appel à moi pour des rôles intéressants, tant mieux, sinon je continuerai à faire de la scène, ce n’est absolument pas une frustration pour moi de ne faire que de la scène, loin de là…
Baz'art : Dernière petite question par rapport à vos projets…. Vous tournez votre spectacle Travail famille Poterie depuis maintenant plusieurs années… Avez-vous un autre projet de spectacle en cours ?
Antonia : Oui oui tout à fait, j’ai repris hier soir (jeudi 16 octobre) à Irigny mon spectacle après quatre mois de silence, et c’était d’ailleurs un vrai plaisir, mais maintenant il est bien rodé ce spectacle, il fait sa vie de son côté...
Donc là, je suis effectivement en pleine phase de réflexion pour un troisième spectacle qui sera bien différent du second, mais je ne peux encore en dire plus, ce n’est pas assez avancé pour le moment.
Baz'art : Et Olivier Sitruk sera encore une fois de la partie à la mise en scène ?
Antonia : :Oui oui, il y a de très fortes chances pour qu’on continue la collaboration, on a tellement aimé cela, travailler ensemble, il n'y a pas de raison que ca s'interrompe ainsi…
Merci énormément Antonia d'avoir pris la peine de répondre à toutes ces questions pour les lecteurs de Baz'art et très bonne continuation pour la suite de vos projets.... et normalement le 20 décembre prochain, Pedro Almodovar ne devrait pas être sur Lyon, donc je viendrais vous applaudir sans l'ombre d'une hésitation!!