Les téléviseurs dotés de la UHD, ultra-haute résolution, bien que trouvant acquéreur, sont encore bien trop onéreux en regard de leur réelle utilité relativement à la rareté du contenu 4K disponible à l’heure actuelle. D’après les prévisions pour les principaux marchés, le segment des modèles dotés d’une diagonale de 55 pouces, celui qui séduit le plus, devrait voir ses tarifs nettement réduits dès cet automne-hiver…
Comme la 3D, une fonctionnalité standard sans surcoût ?
Nous étions déjà sceptiques quant à l’intérêt des consommateurs face à l’arrivée des téléviseurs dotés de résolutions superlatives, 4K ou 5K, qui, bien que réellement plus confortables à l’utilisation de par la qualité d’image annoncée sur le papier, souffrent encore d’une lacune de taille : celle du contenu diffusé actuellement disponible. Déjà, l’an dernier, alors que tous les marchands y allaient de leurs modèles UHD, le spectre de la soi-disant révolution qu’aurait dû être la 3D, qui a été un flop commercial monumental, nous semblait évident.
Même problème, même solution…
Récemment, un billet de Etnews, un média sud-coréen, mettait en évidence, malgré un titre ronflant se voulant rassurant pour l’industrie annonçant la démocratisation des écrans UHD de 55 pouces, l’évidente réédite du fiasco de la 3D dans les téléviseurs avec la UHD, aussi superbe puisse elle nous être présentée jusqu’ici.
On y découvre entre autres informations croustillantes, d’une fois le tri réalisé dans une communication brossant forcément l’industrie coréenne dans le bon sens, que les capacités de production des téléviseurs 4K sont, pour cette année, de l’ordre de 25 millions d’unités, tandis que la demande des consommateurs ne dépasse pas les 17 à 18 millions d’unités. Et d’enchérir que, pour la frange la plus prisée en termes de dimensions, soit les diagonales d’environ 55 pouces, tout comme les modèles full HD, les prix allaient rapidement baisser en cette fin d’année pour passer de 1400$ à 1000$.
Il n’est pas bien compliqué d’y voir un simple effet de marché, l’immuable règle de l’offre et de la demande. Cette inflexion des tarifs, qui devrait se vérifier très rapidement, fait encore une fois penser à la mésaventure de la 3D. Les grands téléviseurs full HD de 55 pouces ne vont pas baisser indéfiniment leurs tarifs, et nous arrivons au stade où les modèles UHD sont proposés à des tarifs similaires que leurs ancêtres pourtant si récents. Resteront les autres arguments, comme le côté smartTV pour justifier des différences tarifaires, mais il y fort à parier que dans moins d’un an, ce segment très prisé de diagonales d’écrans proposera la UHD en standard, comme le fut la 3D, sans surcoût pour les consommateurs. Il est donc urgent d’attendre…