Stalker // Saison 1. Episode 3. Manhunt.
Dans une série procédurale comme Stalker, il y a forcément tout un tas de choses que l’on retrouve encore et encore mais ce que j’aime bien avec ce que Kevin Williamson a pu faire de sa série c’est le fait que la mécanique n’a pas forcément de fonctionnement précis. Il y a tout un tas de choses qui sont similaires d’épisodes en épisodes mais ce n’est pas suffisant à mon humble avis. Une femme se fait tirer dessus durant son mariage par un sniper. La scène est tout de même assez efficace en son genre alors que tout les gens présents passent à la panique. L’enquête de cette semaine n’était peut-être pas aussi efficace et intéressante que celle des deux premiers épisodes de la série mais l’issue de cet épisode laisse espérer quelque chose de complètement différent. En effet, Jack se transforme lui aussi en stalker alors qu’il fait tout pour arrêter ce genre de personnes tous les jours. Le fait que Jack se rapproche de ce qu’il cherche à arrêter permet aussi à la série de démontrer qu’au fond ce n’est pas si facile que ça que d’enquêter sur des psychopathes et le risque est clairement d’en devenir un nous aussi. Jack reste pourtant quelqu’un avec la tête sur les épaules, sauf pour ce qui est de sa relation avec sa femme qui est une relation malheureusement catastrophique. Surtout que Amanda ne semble pas encline à laisser Jack avec leur enfant.
Ce que l’on découvre surtout dans cet épisode c’est que Amanda a un petit ami (incarné par Warren Kole que l’on avait déjà vu dans The Following durant la première saison de la série). L’enquête de la semaine nous emmène énormément dans la salle d’interrogatoire cette semaine. Je ne sais pas si c’est une bonne idée de mettre les personnages dans ce genre d’endroits pendant autant de temps quand finalement le plus important n’est peut-être pas ici mais bel et bien ailleurs. Car ce que j’ai adoré dans les deux premiers épisodes et qui me donne envie de revenir, outre les personnages qui ont tous quelque chose à nous raconter, c’est bien évidemment toute ces scènes de course poursuite, d’action où l’on est sur le terrain afin d’arrêter ces fameux stalker. On découvre donc dans un premier temps que la jeune femme qui s’est fait tirer dessus avait été stalker quand elle était plus jeune et Beth l’avait alors aidé. Son père, Jimmy révèle qu’il a vu le fameux stalker à son mariage ce qui laisse à supposer qu’il est responsable de toute cette histoire. Jimmy va dans un premier temps en vouloir à Beth ce qui permet aussi de remettre un peu en cause son autorité.
Car Beth est quelqu’un que j’aime bien pour son côté emphatique. On sent qu’elle aime aider les gens qui sont dans ce genre de situations. Je me demande ce que nous cache encore son passé mais j’ai maintenant hâte de le découvrir. Maggie Q a du potentiel et elle nous l’a déjà démontré dans Nikita alors que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle puisse jouer autant de nuances (quand j’avais une image d’elle qui était celle d’une femme monoexpressif spécialiste des arts martiaux). Cette semaine l’affaire a donc un lien avec le passé, ce qui permet de faire revenir certains éléments importants et c’est tout ce que je pouvais demander de la part de la série. Inclure la dynamique de l’homosexualité dans l’intrigue de la semaine m’a rendu curieux. En effet, c’est l’une des idées qui sert à la justification de l’histoire après tout. Finalement, cet épisode de Stalker fonctionne correctement mais c’était tout de même un peu moins passionnant et divertissant que les deux premières enquêtes. Cela ne veut pas dire que le potentiel de la série a complètement disparu. Bien au contraire, il est toujours présent.
Note : 5/10. En bref, toujours agréable à suivre mais malgré tout, je me demande vraiment où est-ce que cela veut réellement en venir.