Thurston Moore parvient, en 8 titres de 50 minutes, à effacer le manque de consistance de Chealsea Light Moving et la nostalgie de Sonic Youth. Un album incontournable.
On a tout dit et tout écrit sur Sonic Youth. Ou presque. Aujourd’hui, son héritage se joue entre les projets solo de ses anciens membres. Si l’on a souvent cité les projets de Lee Ranaldo sur ces pages, il faut avouer que Thurston Moore nous met une sacré claque avec ce grand retour. The Best Day fait presque figure de Best Of tant il résume parfaitement l’inspiration et l’ambiance du groupe défunt. Avec Steve Shelley à la batterie (ancien batteur de Sonic Youth), l’ami Moore est allé cherché Debbie Googe, la bassiste de My Bloody Valentine, pour ancrer son projet encore plus au fond de l’expérimentation sonore. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cet album semble sonner comme un incontournable.
Difficile à décrire, la musique de Thurston Moore s’écoute avant-tout fort et intensément. Speak To The Wild et Forevermore (presque 20 minutes à eux deux !) nous plongent d’emblée dans un univers bruitiste savamment travaillé prolongeant les notes jusqu’à épuisement, jouant sur les harmoni(qu)es dissonantes avec une maîtrise rarement égalée. Si certains titres semblent presque pop (The Best Day), d’autres surprennent par leur courte durée, à l’instar de l’énervé Detonation qui monte en pression du haut de ses 3 petites minutes. La puissance sonore déployée par le groupe n’est pas sans rappeler Dinosaur Jr. ou Sebadoh sur les titres qui clôturent l’album : Grace Lake et Germs Burn sont deux pépites de rock bruitistes porteés, comme l’ensemble de l’album, par une production parfaite, brute et sobre, et franchement rock, au point de nous ravir de la séparation de Sonic Youth. Avec la consistance que n’avait pas son groupe précédent Chelsea Light Moving, Thurston Moore réussit ici un coup de maître.
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Thurston Moore parvient, en 8 titres de 50 minutes, à effacer le manque de consistance de Chealsea Light Moving et la nostalgie de Sonic Youth. Un album incontournable.
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Difficile à décrire, la musique de Thurston Moore s’écoute avant-tout fort et intensément. Speak To The Wild et Forevermore (presque 20 minutes à eux deux !) nous plongent d’emblée dans un univers bruitiste savamment travaillé prolongeant les notes jusqu’à épuisement, jouant sur les harmoni(qu)es dissonantes avec une maîtrise rarement égalée. Si certains titres semblent presque pop (The Best Day), d’autres surprennent par leur courte durée, à l’instar de l’énervé Detonation qui monte en pression du haut de ses 3 petites minutes. La puissance sonore déployée par le groupe n’est pas sans rappeler Dinosaur Jr. ou Sebadoh sur les titres qui clôturent l’album : Grace Lake et Germs Burn sont deux pépites de rock bruitistes porteés, comme l’ensemble de l’album, par une production parfaite, brute et sobre, et franchement rock, au point de nous ravir de la séparation de Sonic Youth. Avec la consistance que n’avait pas son groupe précédent Chelsea Light Moving, Thurston Moore réussit ici un coup de maître.
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