Critiques Séries : Parenthood. Saison 6. Episode 4. A Potpourri of Freaks.

Publié le 21 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Parenthood // Saison 6. Episode 4. A Potpourri of Freaks.


Potpourri, quel bon choix de mot pour décrire cet épisode. En effet, cet épisode de Parenthood est un pot-pourri de tout un tas de choses et d’autres qui se déroulent en ce moment même dans la série. Il  y a donc l’histoire de Zeek qui a du mal à reprendre une vie normale après son opération. Ce dernier se laisse aller, se laisse tout simplement aider car il a la fainéantise de faire les choses soit-même. Comme s’il avait abandonné sa vie. C’est quelque chose qui m’a beaucoup touché car je connais ça personnellement et je dois avouer que voir ça chez un personnage de série c’est tout de suite les souvenirs qui remontent à la surface. C’est terrible mais Parenthood c’est aussi une série qui nous rappelle des choses que l’on a pu voir dans nos propres familles. C’est même ce qui rend la série si authentique et touchante finalement. Tout ce que je vois dans cet épisode c’est que la série sait très bien dans quelle direction elle veut nous emmener et qu’elle tente avec cet épisode de faire l’état des lieux un peu de partout avec la plupart des personnages. Car tout le monde a son mot à dire et c’est quelque chose que j’aime énormément, surtout quand on voit à quel point tout est si bien utilisé. Jason Katims sait ce qu’il veut mais le téléspectateur aussi.

Du coup, dans cet épisode, au delà de Zeek nous avons les autres personnages. Hank va enfin confier à son ex, Sandy, qu’il sort avec Sarah. Il était tout de même temps qu’il assume et c’est ce qu’il va faire. La scène avec Betsy Brandt au diner était vraiment touchante. Je sais bien que ce n’est qu’une petite scène et qu’elle semble insignifiante pour beaucoup mais à mes yeux elle a ce petit truc de si sincère. C’est simple mais c’est aussi l’une des premières fois que Hank parvient à me toucher alors que ce personnage était certainement l’un des plus détestables qu’il soit fût un temps. En parallèle, Crosby se rend compte que le groupe qu’il a aidé à émerger est en train de lui planter un couteau dans le dos. C’est quelque chose qui est tout de même sacrément étrange dans le sens où je me suis demandé tout au long de l’épisode ce qui s’est réellement passé avec Crosby. Je préfère donc le personnage quand il est avec son fils ou encore avec Jasmine. C’est tout de suite plus apaisant, surtout quand on voit le personnage aussi énervé d’un point de vue professionnel. De son côté, Max a son premier crush et c’est Dylan de la Chambers Academy.

C’est assez drôle à suivre même si je suis aussi pas mal touché par le fait que Max veut qu’on le prenne au sérieux pour cette fois. Pour le moment ce n’est pas forcément ce que j’attends de la part de Parenthood mais de toute façon il faut bien donner de la place à tous les personnages et c’est ce que fait cet épisode. L’autre séquence touchante de cet épisode mis à part Zeek et Hank et Sandy c’est bien évidemment Sydney qui en a marre de voir ses parents se séparer. Elle est dévastée par le fait que ses parents ne veulent pas se donner une seconde chance. C’est là que Julia va dire quelque chose qui laisse espérer un potentiel retour du couple mais ce n’est pas prévu pour le moment. Julia n’est pas encore prête et Joel ne sait finalement pas quoi faire pour regagner le coeur de sa bien aimée. La famille Braverman est donc plus brisée que jamais par certains aspects mais je dois avouer que j’adore pour le moment ce qu’ils font de cette dernière saison. Surtout après une saison aussi décevante que la précédente, il fallait bien que les choses évoluent et prennent une forme légèrement différente. Cet épisode, parfois fourre-tout gagne malgré tout son intérêt dans son rythme soutenu et ses intrigues qui évoluent.

Note : 7/10. En bref, un bon épisode de Parenthood malgré son côté pot-pourri.