Le monde selon la physique/physics world week 38

Publié le 21 octobre 2014 par 000111aaa

J’aurais bien aimé terminer ma série sur le SALON NUCLEAIRE DU BOURGET  mais mon retard est tel sur ma série « LE MONDE SELON LA PHYSIQUE » que je me vois contraint  de m’y atteler d’urgence .Selon les cas je vous présenterai  soit les résumés des articles en anglais , soit leur traduction ; il y a beaucoup de choses très intéressantes !

Je vous présente les choses les plus anciennes d’abord  car mon séjour aux USA   m’y a mis en «  veille » relative et flemmardise coupable !

1 :

US targets novel fusion research

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Technologies falling between tokomaks and lasers will be funded

Une agence du gouvernement des États-Unis vient de   lancéer un nouveau programme de 30 M $ pour soutenir d’autres  approches alternatives pour la production d'énergie par fusion nucléaire. L'initiative a été créée par l'Agence Advanced Research Projects - Energy (ARPA-E), qui dépend  du ministère de l'Énergie (DOE). En Août, le DOE a invité les chercheurs à «développer et démontrer des outils à faible coût pour aider dans le développement de l'énergie de fusion". Les équipes de recherche doivent présenter leurs propositions d'ici le 14 Octobre avec des subventions de trois ans allant de $ 250 000 à 10 millions de dollars à gagner.

Les chercheurs en  fusion nucléaire  ont  bien accueilli le nouveau programme, qui se présente alors que  la recherche de fusion aux États-Unis fait actuellement  face à de sévères contraintes budgétaires. En tant que  l'un des sept partenaires du projet 16 Md € de fusion  ITER à  CADARACHE , le pays a à offrir 9% des composants du réacteur – SOIT un coût de 3,9 milliards de dollars -  ET CELA en dépit d'un budget de fusion national global   plutôt plat, qui a mis la  pression sur les installations de fusion domestiques USA . Le budget de l'an prochain est également loin d'être certain après la Maison Blanche de recommander en quelque sorte des dépenses statiques, car  la Chambre des représentants a appelé à une augmentation alors que le Sénat a même voté pour tuer la contribution américaine à ITER !

Mon commentaire : mes lecteurs vont  râler mais qui puis-je  si les congressistes  USA   jouent une sorte de stratégie normande  du style «  p’tet ben quoui…P’tet  ben qnon ! » ???

 D’autant  qu’ ils sont les premiers à savoir la réalité des résultats de leurs recherches domestiques …et que le directeur de leur  Z  MACHINE  LA QUITTE POUR S’OCCUPER DU MEGA TELESCOPE CHILIEN…/ EDDWARD MOSES /MAUVAIS SIGNE !..

 Personnellement les retards pris sur les bétons de chantier de Iter JE LES JUGES SECONDAIRES ;;;en revanche les problèmes scientifiques et techniques  je ne les vois pas tous résolus et de loin !!

 J’ai entendu dire que si le démarrage prévu en 2025  NE SE FAISAIT PAS A CETTE DATE C’ETAIT FICHU !!!

2/ New approach to fusion delivers copious neutrons

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Magnetic fields and laser drive reaction

2 : Une nouvelle façon d'écrabouiller  de petites quantités de matière dans l'espoir d'un jour  de pouvoir exploiter la fusion nucléaire pour la production d'énergie  vient d’ etre démontrée  par Matthew Gomez et ses collègues de Sandia National Laboratories aux États-Unis. Les chercheurs ont utilisé un champ magnétique énorme produite par l’installation «  Z Puissance pulsée du laboratoire « (surnommé la "Z-machine"), avec un champ secondaire et une impulsion laser très brève de manière  à faire s’ imploser un tube de combustible de deutérium. Ceci a porté  la température du « carburant » à environ 35 millions de degrés et a produit beaucoup de neutrons – or c est précisément là  une signature de fusion.

La technique  concerne  une nouvelle tournure sur le confinement inertiel, qui utilise de  très puissants faisceaux laser  focalisés sur de minuscules capsules contenant les  isotopes de l'hydrogène deutérium et le tritium à  presser. Cela crée  des «points chauds» de 100 millions de degrés dans lequel les noyaux de  deutérium et de tritium  , dégageant ces  grandes quantités d'énergie. C'est l'approche utilisée par les chercheurs à l'installation de 3,5 milliards $  du National Ignition (NIF) aux États-Unis, qui avaient  jusqu'à présent échoué . C'est le point où la chaleur de réaction provoque la fusion de plusieurs noyaux mais  le point important   est  surtout   que plus d’énergie est émise par la cible que ce qui est mis en branle  dans les lasers

Mon commentaire/ Je vais surement contenter quelques écologistes en dévoilant que la z-machine était au départ un projet d’arme militaire et que si ses resultats sont restés confidentiels c’est surtout pour cette raison ! motus , bouche cousue !(claims the US ARMY !) : j’attends que les résultats à paraitre sur Physical Review Letters soient lus et commentés par des énergéticiens civils  car la transformation de ce bidule en processus continu de production de kws   n’est pas pour ce soir !!!!  LES NEUTRONS POUR L’INSTANT JE M’EN FICHE !

3/ Majorana quasiparticles glimpsed in magnetic chains

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La preuve la plus solide , semble-t-il, que des quasi-particules de Majorana (MQPs) puissent  être trouvés tapis dedans certains solides  vient d’être  dévoilée  par des physiciens aux Etats-Unis. L'équipe a utilisé un microscope à effet tunnel (STM)  pour localiser les  MQPs aux extrémités de chaînes atomiques de fer magnétique se trouvant sur ​​la surface d'un supraconducteur de plomb. Les MQPs ont des propriétés spéciales qui pourraient les rendre idéales  pour une utilisation dans les ordinateurs quantiques, et cette nouvelle percée pourrait mener à des dispositifs pratiques qui feraient appel à des sortes de  quasi-particules.

La première  fois prédit par le physicien italien Ettore Majorana en 1937, le  fermion de Majorana a  une charge nulle et est sa propre antiparticule. Contrairement aux  fermions classiques tels que l'électron - qui obéissent à la statistique de Fermi-Dirac  , les fermions de Majorana – obéissent  à des statistiques "non-abéliennes». Cela signifie que l'information quantique codée  dans les particules serait très résistante  vis-à-vis du phénomène tant redouté de la  décohérence. La décohérence est le fléau des physiciens qui tentent de mettre au point des ordinateurs quantiques pratiques, et donc de tels  dispositifs basés sur des fermions de Majorana pourraien t être utilisés dans les futurs systèmes d'information quantique

Mon commentaire :Je dois avouer que je comprends la définition stricte du fermion de  MAJORANA  mais que l’extension qu’ en présente  cette équipe de physiciens (Ali Yazdani and colleagues at Princeton University and the University of Texas at Austin) me laisse réveur ! Je ne sais plus trop sur quel pied danser avec ce concept  et  c’est aussi ce que montre les commentaires faits sur cet article  en anglais ; comme d’habitude je répète : avant de publier des prédictions faites la manip !!!!!!

4/ Are 'weak values' quantum after all?

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Results of weak measurements can be replicated classically, claim physicists


Flip of the coin: are weak values classical?

  La technique appelée «mesure faible», qui permet aux physiciens  de mesurer certaines propriétés d'un système quantique sans le perturber parait-il , est remise  en question par deux physiciens basés au Canada et aux États-Unis (Now, Christopher Ferrie of the University of New Mexico  et Joshua Combes of the Perimeter Institute for Theoretical Physics in Waterloo, Canada,)

. Les chercheurs soutiennent que de telles mesures, et leurs homologues connus sous le nom de «valeurs faibles», pourraient ne pas être en soi en rapport avec de  la mécanique quantique et ne fournirait  pas toutes les idées originales possibles  du  monde quantique. En effet, ils disent que les résultats de ces mesures peuvent être reproduits de façon classique et ne sont donc pas les propriétés d'un système quantique.

Il y a plus de 25 ans, Yakir Aharonov, Lev Vaidman et ses collègues de l'Université de Tel Aviv en Israël ont revendiqué  une  nouvelle façon unique de mesurer un système quantique sans le perturber  jusqu’au point où la décohérence se produise  et ou  certaines informations sont alors  perdues. Ce ne serait  pas comme  dans les "mesures fortes" classiques en mécanique quantique, dans lequel le système "s'effondre" en une valeur définie de la propriété mesurée - sa position, par exemple. Au lieu de cela, les chercheurs avaient nt suggéré qu'il était  possible de  "faiblement" mesurer doucement un système quantique, et d'acquérir des informations sur une propriété (telle que sa position) sans  avoir à déranger une propriété complémentaire ( l’impulsion ) et donc l'évolution future du système . Bien que chaque mesure fournisse  seulement une petite quantité d'informations, en effectuant plusieurs mesures, puis en examinant la moyenne, on pourrait arriver   à mesurer avec précision la propriété destinée sans  aunement dénaturer sa valeur finale.

 Mon commentaire  est dur  : Il se trouve que je vous ai déjà par ailleurs présenté dans  LA RECHERCHE D’OCTOBRE   les  3 articles sur l’incertitude quantique , la fin ( ?) du principe d’Heisenberg   et même l’estimation  de la perturbation amenée par le procédé qualifié de « mesure faible  d’un système quantique «  ……..J’AI LONGUEMENT RUMINE SUR L’UN DE LEURS ARTICLES ECRIT  PAR PHILIP BALL ET J’ECRIRAIS ( ici  et si j’ai le temps) UN ARTICLE LA DESSUS ET SUR LA FACON D’EFFECTUER 100 MESURES SUR LE PARAMETRE  THETA D UN SYSTEME SANS »AVOIR L’AIR D’Y TOUCHER »  ( on mesure ce qu’ il n’est pas en fait  !)  et de se rattraper ensuite sur une moyenne statistique des 100 mesures en en retirant parait-il une certitude ! Or les équations classiques  de la statistique et des moyennes   ne sont pas linéaires, donc a mon avis   c’est une » tartarinade » !

 A suivre