J’aurais bien aimé terminer ma série sur le SALON NUCLEAIRE DU BOURGET mais mon retard est tel sur ma série « LE MONDE SELON LA PHYSIQUE » que je me vois contraint de m’y atteler d’urgence .Selon les cas je vous présenterai soit les résumés des articles en anglais , soit leur traduction ; il y a beaucoup de choses très intéressantes !
Je vous présente les choses les plus anciennes d’abord car mon séjour aux USA m’y a mis en « veille » relative et flemmardise coupable !
1 :
US targets novel fusion research
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Technologies falling between tokomaks and lasers will be funded
Une agence du gouvernement des États-Unis vient de lancéer un nouveau programme de 30 M $ pour soutenir d’autres approches alternatives pour la production d'énergie par fusion nucléaire. L'initiative a été créée par l'Agence Advanced Research Projects - Energy (ARPA-E), qui dépend du ministère de l'Énergie (DOE). En Août, le DOE a invité les chercheurs à «développer et démontrer des outils à faible coût pour aider dans le développement de l'énergie de fusion". Les équipes de recherche doivent présenter leurs propositions d'ici le 14 Octobre avec des subventions de trois ans allant de $ 250 000 à 10 millions de dollars à gagner.
Les chercheurs en fusion nucléaire ont bien accueilli le nouveau programme, qui se présente alors que la recherche de fusion aux États-Unis fait actuellement face à de sévères contraintes budgétaires. En tant que l'un des sept partenaires du projet 16 Md € de fusion ITER à CADARACHE , le pays a à offrir 9% des composants du réacteur – SOIT un coût de 3,9 milliards de dollars - ET CELA en dépit d'un budget de fusion national global plutôt plat, qui a mis la pression sur les installations de fusion domestiques USA . Le budget de l'an prochain est également loin d'être certain après la Maison Blanche de recommander en quelque sorte des dépenses statiques, car la Chambre des représentants a appelé à une augmentation alors que le Sénat a même voté pour tuer la contribution américaine à ITER !
Mon commentaire : mes lecteurs vont râler mais qui puis-je si les congressistes USA jouent une sorte de stratégie normande du style « p’tet ben quoui…P’tet ben qnon ! » ???
D’autant qu’ ils sont les premiers à savoir la réalité des résultats de leurs recherches domestiques …et que le directeur de leur Z MACHINE LA QUITTE POUR S’OCCUPER DU MEGA TELESCOPE CHILIEN…/ EDDWARD MOSES /MAUVAIS SIGNE !..
Personnellement les retards pris sur les bétons de chantier de Iter JE LES JUGES SECONDAIRES ;;;en revanche les problèmes scientifiques et techniques je ne les vois pas tous résolus et de loin !!
J’ai entendu dire que si le démarrage prévu en 2025 NE SE FAISAIT PAS A CETTE DATE C’ETAIT FICHU !!!
2/ New approach to fusion delivers copious neutrons
Magnetic fields and laser drive reaction
2 : Une nouvelle façon d'écrabouiller de petites quantités de matière dans l'espoir d'un jour de pouvoir exploiter la fusion nucléaire pour la production d'énergie vient d’ etre démontrée par Matthew Gomez et ses collègues de Sandia National Laboratories aux États-Unis. Les chercheurs ont utilisé un champ magnétique énorme produite par l’installation « Z Puissance pulsée du laboratoire « (surnommé la "Z-machine"), avec un champ secondaire et une impulsion laser très brève de manière à faire s’ imploser un tube de combustible de deutérium. Ceci a porté la température du « carburant » à environ 35 millions de degrés et a produit beaucoup de neutrons – or c est précisément là une signature de fusion.
La technique concerne une nouvelle tournure sur le confinement inertiel, qui utilise de très puissants faisceaux laser focalisés sur de minuscules capsules contenant les isotopes de l'hydrogène deutérium et le tritium à presser. Cela crée des «points chauds» de 100 millions de degrés dans lequel les noyaux de deutérium et de tritium , dégageant ces grandes quantités d'énergie. C'est l'approche utilisée par les chercheurs à l'installation de 3,5 milliards $ du National Ignition (NIF) aux États-Unis, qui avaient jusqu'à présent échoué . C'est le point où la chaleur de réaction provoque la fusion de plusieurs noyaux mais le point important est surtout que plus d’énergie est émise par la cible que ce qui est mis en branle dans les lasers
Mon commentaire/ Je vais surement contenter quelques écologistes en dévoilant que la z-machine était au départ un projet d’arme militaire et que si ses resultats sont restés confidentiels c’est surtout pour cette raison ! motus , bouche cousue !(claims the US ARMY !) : j’attends que les résultats à paraitre sur Physical Review Letters soient lus et commentés par des énergéticiens civils car la transformation de ce bidule en processus continu de production de kws n’est pas pour ce soir !!!! LES NEUTRONS POUR L’INSTANT JE M’EN FICHE !
3/ Majorana quasiparticles glimpsed in magnetic chains
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La preuve la plus solide , semble-t-il, que des quasi-particules de Majorana (MQPs) puissent être trouvés tapis dedans certains solides vient d’être dévoilée par des physiciens aux Etats-Unis. L'équipe a utilisé un microscope à effet tunnel (STM) pour localiser les MQPs aux extrémités de chaînes atomiques de fer magnétique se trouvant sur la surface d'un supraconducteur de plomb. Les MQPs ont des propriétés spéciales qui pourraient les rendre idéales pour une utilisation dans les ordinateurs quantiques, et cette nouvelle percée pourrait mener à des dispositifs pratiques qui feraient appel à des sortes de quasi-particules.
La première fois prédit par le physicien italien Ettore Majorana en 1937, le fermion de Majorana a une charge nulle et est sa propre antiparticule. Contrairement aux fermions classiques tels que l'électron - qui obéissent à la statistique de Fermi-Dirac , les fermions de Majorana – obéissent à des statistiques "non-abéliennes». Cela signifie que l'information quantique codée dans les particules serait très résistante vis-à-vis du phénomène tant redouté de la décohérence. La décohérence est le fléau des physiciens qui tentent de mettre au point des ordinateurs quantiques pratiques, et donc de tels dispositifs basés sur des fermions de Majorana pourraien t être utilisés dans les futurs systèmes d'information quantique
Mon commentaire :Je dois avouer que je comprends la définition stricte du fermion de MAJORANA mais que l’extension qu’ en présente cette équipe de physiciens (Ali Yazdani and colleagues at Princeton University and the University of Texas at Austin) me laisse réveur ! Je ne sais plus trop sur quel pied danser avec ce concept et c’est aussi ce que montre les commentaires faits sur cet article en anglais ; comme d’habitude je répète : avant de publier des prédictions faites la manip !!!!!!
4/ Are 'weak values' quantum after all?
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Results of weak measurements can be replicated classically, claim physicists
Flip of the coin: are weak values classical?
La technique appelée «mesure faible», qui permet aux physiciens de mesurer certaines propriétés d'un système quantique sans le perturber parait-il , est remise en question par deux physiciens basés au Canada et aux États-Unis (Now, Christopher Ferrie of the University of New Mexico et Joshua Combes of the Perimeter Institute for Theoretical Physics in Waterloo, Canada,)
. Les chercheurs soutiennent que de telles mesures, et leurs homologues connus sous le nom de «valeurs faibles», pourraient ne pas être en soi en rapport avec de la mécanique quantique et ne fournirait pas toutes les idées originales possibles du monde quantique. En effet, ils disent que les résultats de ces mesures peuvent être reproduits de façon classique et ne sont donc pas les propriétés d'un système quantique.
Il y a plus de 25 ans, Yakir Aharonov, Lev Vaidman et ses collègues de l'Université de Tel Aviv en Israël ont revendiqué une nouvelle façon unique de mesurer un système quantique sans le perturber jusqu’au point où la décohérence se produise et ou certaines informations sont alors perdues. Ce ne serait pas comme dans les "mesures fortes" classiques en mécanique quantique, dans lequel le système "s'effondre" en une valeur définie de la propriété mesurée - sa position, par exemple. Au lieu de cela, les chercheurs avaient nt suggéré qu'il était possible de "faiblement" mesurer doucement un système quantique, et d'acquérir des informations sur une propriété (telle que sa position) sans avoir à déranger une propriété complémentaire ( l’impulsion ) et donc l'évolution future du système . Bien que chaque mesure fournisse seulement une petite quantité d'informations, en effectuant plusieurs mesures, puis en examinant la moyenne, on pourrait arriver à mesurer avec précision la propriété destinée sans aunement dénaturer sa valeur finale.
Mon commentaire est dur : Il se trouve que je vous ai déjà par ailleurs présenté dans LA RECHERCHE D’OCTOBRE les 3 articles sur l’incertitude quantique , la fin ( ?) du principe d’Heisenberg et même l’estimation de la perturbation amenée par le procédé qualifié de « mesure faible d’un système quantique « ……..J’AI LONGUEMENT RUMINE SUR L’UN DE LEURS ARTICLES ECRIT PAR PHILIP BALL ET J’ECRIRAIS ( ici et si j’ai le temps) UN ARTICLE LA DESSUS ET SUR LA FACON D’EFFECTUER 100 MESURES SUR LE PARAMETRE THETA D UN SYSTEME SANS »AVOIR L’AIR D’Y TOUCHER » ( on mesure ce qu’ il n’est pas en fait !) et de se rattraper ensuite sur une moyenne statistique des 100 mesures en en retirant parait-il une certitude ! Or les équations classiques de la statistique et des moyennes ne sont pas linéaires, donc a mon avis c’est une » tartarinade » !
A suivre