Après notre découverte du site archéologique de Malia, nous continuons notre route vers l’est de la Crète avec pour objectif la ville d’ Agios Nicholaos.
Cette dernière fait partie des lieux incontournables à visiter sur l’île, d’après notre guide du Petit Futé.
Nous sommes en effet assez intrigués de découvrir une cité devenue touristique certes, mais qui selon toute vraisemblance, a conservé tout son charme.
Nous garons la voiture en haut d’une rue. Et quand je dis « en haut », ce ne sont pas des paroles en l’air ( je m’aime ). A mesure que nous descendons à pieds cette rue au fort dénivelé, je réalise qu’on va en chi*r sévère pour grimper ça au retour….
Nous marchons à bon rythme en direction du Lac Voulismeni, qui constitue une très grande curiosité puisqu’il est situé….en plein centre-ville !
Ce petit lac citadin aux eaux limpides est à l’origine d’une légende selon laquelle Artémis et Athéna s’y baignaient et qu’il n’a pas de fond… En réalité, il mesure 64m de profondeur et il fut relié artificiellement à la mer par un canal de quelques mètres de longueur ( la mer étant juste à côté ) en 1867 par le gouverneur local. Il constitue donc une véritable petite mer intérieure, étonnant !
Musclor et moi restons plantés de longues minutes sur une large jetée pour admirer les alentours du lac : surplombé par de jolies falaises et entouré de tavernes et de restaurants, pour sûr cet endroit est très pittoresque !
Cependant nous ne choisirons pas de déjeuner sur les bords du lac, mais de nous rendre plus à l’est de la ville à la recherche du restaurant « Amalthea » vanté comme étant bon et pas cher par notre guide. C’est l’occasion de se balader en bord de mer sous un soleil toujours radieux !
La mer est calme. Les eaux sont transparentes. Les montagnes au loin donnent du caractère à ce paysage paradisiaque.
Je brave le danger en crapahutant en tongs sur des rochers glissants : l’occasion est trop belle pour poser devant l’objectif de Musclor, toute absorbée par ma contemplation des lieux.
Nous sommes tellement éblouis par ces vues magnifiques qu’on en oublierait presque qu’on a les crocs. Nos bidons respectifs se chargent de nous rappeler à notre devoir de déjeuner, et tandis que nous approchons du restaurant convoité, nous admirons alors la petite plage de la ville. Ca me donne une irrépressible envie de baignade. Mais pour l’heure, nous prenons place à l’Amalthea.
coucou ma Mythos d’amour !
En entrée, je choisis une fricassée de champignons à tomber à la renverse.
Tandis que pour la suite des festivités, j’opte pour du « light », Musclor se lâche et tente le plat du jour…
Mon omelette grecque. YUMMIE.
Le plat carnivore de Musclor
En dessert, nous choisissons une sorte de pita grecque au fromage et miel. Je pensais que ça allait me plaire, moi qui ne suis pas coutumière ni amatrice de mélanges sucré/salé… J’ai voulu tenter le coup.
Mon verdict ?
Bon c’était pas dégueu, mais je n’en aurais pas fait des folies non plus. Et à 3,50€ la pita qu’on a partagé en deux, vous imaginez bien qu’on l’a savourée malgré tout jusqu’au dernier petit bout.
Pour 2 repas complets, nous payons moins de 30 €uros boissons incluses, ce qui ma foi reste très raisonnable en regard de la qualité des mets dégustés !
Histoire de digérer, nous traversons la ville sans longer la côte, cette fois. Musclor a en tête de visiter le musée archéologique avant de quitter la cité. Nous empruntons de jolies petites ruelles quand tout à coup, c’est le drame : il faut se farcir le dénivelé emprunté quelques heures plus tôt. Un conseil : ne regardez pas en haut et matez plutôt vos pieds, ça vous aidera à ne pas vous sentir découragé ^^
L’arrivée en haut ( ce que la photo ne montre pas, c’est que j’avais le souffle d’une vache asthmatique )
Après avoir réveillé des muscles jambiers insoupçonnés, nous constatons que le musée est fermé….depuis 15 heures. La visite culturelle de l’après-midi tombe à l’eau. Je tanne alors Musclor à l’aide de grands battements de cil très étudiés de biche éplorée pour trouver enfin une crique déserte où nous pourrions enfin nous baigner à oualpé ( ça frise l’obsession mon truc, trouvez pas ? )
Après des kilomètres de côte longés en voiture, nous nous rendons à l’évidence : il n’y a que des plages fréquentées dans le coin. Mon rêve de nudité aquatique… tombe à l’eau. Le truc, c’est que je meurs de chaud . J’ai donc besoin de me baigner ( sinon à quoi bon visiter des sites archéologiques avec un maillot de bain en-dessous de ses fringues ? )
Nous finissons par jeter notre dévolu sur une jolie-plage-pas-déserte-du-tout. Je préviens Musclor qu’on risque de ne pas y rester très longtemps, le soleil commençant déjà à se planquer derrière les montagnes. Je jette mes fringues vite fait sur un transat et je chuchote à Musclor avant d’aller me jeter à l’eau de se grouiller viiiiiiite, je vois un bonhomme réclamer des sous pour les transats…Magne-toi de venir à l’eau !!!
Musclor est dur de la feuille. Il est aussi empressé de se déshabiller pour se mettre à l’eau qu’une limace neurasthénique sous Xanax. C’est avec une pincée d’agacement que je constate, depuis mes vagues, que le sieur réclame effectivement de l’argent à Musclor. Celui-ci s’en tirera avec une jolie pirouette en affirmant que nous avions déjà payé.
Et toc. Fière de mon voleur de Musclor !
Après quelques minutes à batifoler dans la mer de Crète, je pense pouvoir affirmer que mon bikini n’était pas prêt à ce que je plonge dans les rouleaux : à chaque remontée, j’ai un nichon à l’air. Ou peut-être bien qu’il était trop petit finalement ou que j’avais grossi. Lasse des regards libidineux de certains baigneurs, je sors de l’eau et jette un oeil attentif à Musclor pas habitué aux grosses vagues.
Le soleil s’est caché derrière les montagnes. Nous remontons le sentier jusqu’à notre voiture, en prenant soin d’admirer le paysage qui s’étend sous nos pieds :
Nous rentrons à Agia Pelagia ,notre point de chute pendant tout le séjour. Après 2h de route, nous parvenons dans notre petite station balnéaire adorée. L’heure où nous arrivons correspond pile à ce moment précis de la journée où on dirait que le Soleil n’a pas du tout envie de se coucher mais plutôt de continuer à caresser de ses rayons le sable chaud.
Nous choisissons de profiter de ce temps clair pour nous installer en terrasse du Nanu Bar siroter un blue lagoon et un ouzo. Comme chaque soir, Musclor et moi faisons le bilan de notre journée et commençons déjà à penser à la suivante…qui sera déjà la quatrième.
Après cet apéro, nous dînons dans un restaurant que nous avions déjà testé le premier soir : le Gourmet. Pour 10 euros dans ce restaurant, tu dégustes un monstrueux risotto aux crevettes :
Ou si comme Musclor, tu commences à sentir que ton pantalon rétrécit à vue d’oeil ^^ tu peux opter pour une salade….Ce qu’on ne voit pas sur la photo suivante, c’est que l’assiette est très légèrement *euphémisme* profonde et donc que la quantité de boustifaille est impressionnante. ( Musclor ne perdra pas de poids ce soir-là ).
Par contre, vous ne verrez pas le succulent dessert que j’ai bâfré : mon tout premier baklava. Juste un mot : TUERIE !