Magazine Médias

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Publié le 21 octobre 2014 par Etvsport @etvsport

S’il y a bien un domaine où l’on ne s’attend pas à dénicher des criminels, c’est le sport de haut niveau. En effet, les valeurs véhiculées dans l’univers sportif semblent a priori éloigner les athlètes de tous délits possibles. Néanmoins, malgré une vie tournée autour de la discipline pratiquée, les tentations restent grandes de faire des « conneries ». Que cela soit pour l’argent, pour la gloire ou du fait d’une personnalité quelque peu dérangée, certains font des (très) mauvais choix qui les entraîneront à faire un séjour plus ou moins long en prison. Alors que le dernier en date, Oscar Pistorius, a été condamné à 5 ans de prison ferme suite au meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, E-TV Sport s’est penché sur ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux!

PrevNext Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Oscar Pistorius (Homicide involontaire)

L'athlète paralympique Oscar Pistorius a été condamné mardi 21 octobre à cinq ans de prison ferme pour « homicide involontaire », après avoir abattu sa petite amie Reeva Steenkamp en 2013. Le champion paralympique a également été condamné à trois ans avec sursis pour usage d'arme à feu. Il a été écroué à l'issue de l'audience et annoncé qu'il ne ferait pas appel de cette décision.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Marion Jones (Dopage et parjure)

En 2007, la quintuple championne du monde reconnaît s'être dopée pendant plusieurs années. Le Comité international olympique lui retire immédiatement ses cinq médailles. Pire, la justice américaine la condamne à une peine de 6 mois de prison, pour parjure : entendue dans le cadre d'une enquête judiciaire, la sprinteuse avait menti en affirmant ne pas être impliquée dans l'affaire Balco (dopage organisé à grande échelle aux Etats-Unis).

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Gavin Grant (Homicide volontaire)

Il avait du talent, racontent ceux qui l'on vu évoluer. Le jeune attaquant anglais venu du nord de Londres a finalement succombé à ses démons. Après avoir joué à Millwall, Wycombe et Bradford, sa carrière se termine très mal : en 2009, à la suite d'une longue enquête de police, il est arrêté avec deux complices pour le meurtre d'un jeune voyou, et par ailleurs ancien comparse, commis cinq ans plus tôt. Condamné à la prison à vie en 2010, il ne sortira qu'après 25 ans passés derrière les barreaux.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

OJ Simpson (vol à mains armées et kidnapping)

Une référence dans le crime sportif et sa médiatisation. L'ancien footballeur devenu acteur et commentateur, soupçonné du meurtre de sa femme et de son amant, est arrêté en 1994 après une course-poursuite filmée dans les rues de Los Angeles. Entouré des meilleurs avocats des États-Unis, il parviendra à sauver sa peau, étant même déclaré non-coupable par la justice. En 2008, et pour une autre affaire de vol et d'enlèvement, il est condamné à 33 ans de prison ferme.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Mark Rogowski (Homicide volontaire)

Un des grands snowboardeurs américains des années 80. Après une rupture sentimentale et des menaces, il retrouve une amie de son ex-fiancée et, pour se venger de celle-ci, frappe, viole puis tue la jeune femme. Condamné en 1992 à 31 ans de prison, il ne sortira pas avant 2018.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Bruno Souza (Homicide volontaire)

Star de Flamengo, Bruno Souza aurait eu une relation avec une «étudiante, mannequin et actrice de films pornographiques». Enceinte, la jeune femme, maman d'un bébé de quatre mois, voulait obtenir une pension de la part du gardien de but. Bruno Souza, aidé par un complice, l'aurait alors assassiné puis découpé en morceaux. En 2013 après un long procès, l'ancien capitaine du club carioca est condamné à 22 ans de prison ferme pour homicide volontaire.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Rae Carruth (Meurtre avec préméditation)

La star du football américain, ancien receveur des Panthers, avait mis un contrat sur son ex-petite amie, enceinte de huit mois, l’attirant dans un traquenard en décembre 1999. Touchée par balles à cinq reprises, Cherica Adams a eu le temps de dénoncer son ancien compagnon, puis d’accoucher de son bébé par césarienne, avant de décéder. Rae Carruth, après une tentative de fuite, a été reconnu coupable de meurtre avec préméditation. Sentence : 18 ans de prison, date de libération prévue : 22 octobre 2018.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Robert Rozier (Homicides volontaires)

Ancien joueur de footballeur américain des Saint-Louis Cardinals, Robert Rozier décide à la fin de sa carrière d'intégrer une secte religieuse vouant un culte à la suprématie des Afro-américains. Pour en faire partie, il doit tuer un «démon blanc» et rapporter une partie de son corps. Arrêté en 1986, Robert Rozier, confesse avoir tué sept personnes. Dès lors, il est condamné à 22 ans de prison mais sera libéré dix ans plus tard. Malheureusement pour lui, la loi américaine étant sans pitié pour les récidivistes, il écope de 25 ans pour une banale histoire de chèques impayés.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Mike Tyson (Viol)

Le plus jeune champion du monde de boxe est accusé de viol en 1992 à Indianapolis par Desirée Washington, une jeune reine de beauté âgée de 18 ans. Mike Tyson n'a jamais cessé de clamer son innocence, notamment dans son autobiographie. Sentence : 6 ans de prison. Libéré le 25 mars 1995.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Godwin Okpara (Viols répétés)

Le défenseur du PSG (1999-2001) et ex-international nigérian est reconnu coupable, en 2008, de viols répétés sur sa fille adoptive, mineure, entre 2002 et 2005. Sa femme est également poursuivie pour viol et actes de torture et barbarie. Sentence : 13 ans de réclusion criminelle réduits à 10, interdiction de territoire français.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Bertil Fox (Homicides volontaires)

Né à Saint Kitts, Bertil Fox a passé toute sa jeunesse à Londres avant de migrer aux Etats-Unis pour devenir bodybuilder professionnel. De retour dans les Caraïbes à la fin de sa carrière, il est jugé coupable du meurtre de sa fiancée et de la mère de celle-ci, en 1998, et condamné à mort par pendaison. Une peine qui sera transformée en prison à perpétuité par la suite.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Evangelos Goussis (Homicides volontaires)

Le kickboxer australien d'origine grecque mais né en Ouzbékistan, n'y est pas allé de main morte. Dans un long feuilleton de tueries entre gangs rivaux à Melbourne, il va être soupçonné du meurtre de deux figures notoires du milieu. En 2009, il est condamné à la prison à perpétuité avec une peine incompressible de 33 ans. Il a aujourd'hui 45 ans.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Carlos Monzon (Homicide volontaire)

Le boxeur argentin fut sans doute l'un des plus beaux guerriers du noble art. Champion du monde des poids moyens en 1970, il défendra son titre, victorieusement, quinze fois de suite, jusqu'en 1977, date de sa retraite. En 1988, il défenestre sa seconde épouse et est condamné à onze ans de prison. Il se tue en 1995, à la suite d'un accident de voiture alors qu'il rentre au pénitencier après avoir passé un week-end de permission avec ses enfants.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Sally McNeil (Homicide volontaire)

Au début des années 90, la bodybuildeuse a fait parler d'elle une première fois en lançant, depuis un balcon, un poids de 30 kilos sur la voiture de son premier mari. En 1995, son second époux a eu encore moins de chance. Prétextant qu'il la battait, elle l'a tué d'un coup de fusil. Les juges n'ont pas tenu compte de ses explications: "Killer Sally" en a pris pour 17 ans.

Ces sportifs qui ont fini derrière les barreaux

Marc Cécillon (homicide volontaire avec préméditation)

Le 7 août 2004, l’ex-rugbyman de Bourgoin-Jaillieu et international français, en état d’ébriété, tue sa femme Chantal de cinq coups de feu lors d’une soirée entre amis. Il n’a pas supporté sa volonté de séparation. Sentence : 20 ans réduits à 14 ans de réclusion criminelle. Sorti en janvier 2011.


Retour à La Une de Logo Paperblog