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Marques : 37% des Français sont des zappeurs
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Alimentation : 166 euros par mois et par personne
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Le pouvoir d'achat a baissé de 4 % depuis 2009
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Les retards au démarrage des réunions font perdre aux cadres 5 jours et demi de travail par an.
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Le mariage : un marché de 5 milliards d’euros
La Fédération des Promoteurs Immobiliers relève un écart défavorable de 12.5 points en moyenne par rapport aux autres pays européens (et de 17 points par rapport à l’Allemagne). Le poids de la fiscalité est encore plus significatif en ce qui concerne la détention, sur une durée de dix ans, d’un logement de la même valeur, et sa cession ultérieure. En France, le taux atteint 29% du prix d’acquisition. Par comparaison, le taux s’élève à 16% du prix d’acquisition en Allemagne. Plus largement, la Fédération des Promoteurs Immobiliers note un écart défavorable d’environ 20 points entre la France et les autres pays européens. Pour le logement neuf, ce constat fait ressortir l’impact des hausses successives de la TVA ainsi que l’explosion des taxes locales liées à la construction. A titre d’exemple, la Taxe d’Aménagement qui a remplacé l’ensemble des taxes locales (dont la Taxe Locale d’Equipement) ne devait pas entraîner de surcoûts ; dans la réalité, ce poste a subi des hausses très fortes, qui dépassent souvent 30% et sur lesquelles il faudra revenir.
Au vu des résultats de cette étude, inédite en France, François Payelle, Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers, veut attirer l’attention des pouvoirs publics sur le poids de l’impôt dans la construction : « On a souvent tendance à rappeler l’effort de l’Etat pour la production de logements en oubliant les recettes correspondantes qui sont bien supérieures. Or les pouvoirs publics doivent prendre conscience que l’évolution de la fiscalité depuis dix ans est aussi un facteur explicatif de la hausse des prix des logements. La relance de la construction de logements passe nécessairement par la baisse de certains prélèvements et le maintien dans la durée des dispositifs qui facilitent l’accession et l’investissement locatif, et qui ne compensent que très partiellement la hausse de la fiscalité. C’est une condition nécessaire pour espérer plus de chantiers dès 2015. »