Mario Botta est un architecte suisse né le 1er avril 1943 à Mendrisio (Suisse).
Il est installé à Lugano, canton suisse de culture italienne. De renommée internationale, il a réalisé de nombreuses œuvres en Europe, au Japon, aux Etats-Unis…
Il quitte l’école à quinze ans pour devenir, en 1958, apprenti en tant que dessinateur en bâtiment chez les architectes Luigi Camenisch et Tita Carloni à Lugano et conçoit sa première maison l'année suivante (presbytère de Genestrerio, 1961-63).
De 1961 à 1964, il étudie au Liceo Artistico à Milan puis, jusqu'en 1969 à l'Istituto Universitario di Architettura à Venise. En parallèle, il travaille en 1965 dans l'atelier de Le Corbusier.
En 1970, il ouvre sa propre agence à Lugano et devient, dès 1978, membre de la fédération suisse des architectes puis, de 1982 à 1987, membre de la Commission Fédérale des Beaux-Arts.
Musée d'Art Moderne, San Francisco, USA
Les architectes qui l'ont influencé sont Le Corbusier, Carlo Scarpa et Louis Kahn. Après avoir beaucoup construit en Suisse, sa réputation dépasse les frontières et il s'impose finalement au niveau international.
Il navigue dans ce que Manfredo Tafuri appelle « l’utopie ».
Après avoir construit une vingtaine de maisons individuelles, Botta réussit une évolution au début des années 1980 en élargissant son champ d'activité à l’architecture bancaire, puis au design, et enfin à la construction culturelle. Il fut souvent critiqué par l’aspect répétitif de son œuvre.
Les idées fortes que défend Botta sont que « l’architecture n’est pas un problème esthétique, mais éthique », conviction héritée de John Ruskin ; l’assurance que la maîtrise de la lumière n’est possible que par la simplicité des formes ; que la construction est « un acte de dialectique de la nature » ; qu'une façade doit être riche et sobre à la fois.
Cathédrale d'Evry, Essonne
Mario Botta est un réinventeur des formes les plus simples, les plus évidentes : cercle, carré, rectangle et il les décline en de multiples combinaisons. Ces formes retrouvées par Botta ont en commun quelque chose d’archaïque, de préhistorique, qui rassure. Son œuvre rejette la grande série, il ne travaille pas pour une élite fortunée mais vise le citoyen « lambda ». L’utilisation de la brique et de matériaux usuels rend le coût de ses maisons abordables et n’excède pas celui d’une maison traditionnelle.
De plus, son engouement pour les arbres est tel qu’il l’impose dans ses architectures comme un décor – ce qui n’existait pas dans l’architecture moderne – et non comme un lieu de promenade.
Une des œuvres les plus célèbres de Botta est la maison ronde de Stabio, 1982.
D'après Wikipédia